Ballasts
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Sous les ballasts gris des chants métaphoriques
Les orages s'en viennent vers les grands sémaphores
D'un crépitement de larmes en pesantes averses
L'acier des rails reluit, cinglantes étincelles.
Et les trains de minerai dérivent lentement
Leurs boggies martelant en tristes contre chants
Tournant en passacailles aux saveurs de ferrailles
Eternelles antiennes, suie de chemins ferrés.
Et loin des hameaux vides, où ne restent que les vieux
Vocifèrent des chiens maigres aux côtes efflanquées
Tandis qu’aux fonds des terres, les travers bancs s’effondrent
En foudroyant les maux de ceux qui les havaient.
Sur le carreau brisé les briques s’indiffèrent
Elles se rompent en silence à l’heure de l’oubli
Et les fragrances d’oxydes d’une file de wagons
S’endorment pour l’infini à l’entrée des galeries.
Ainsi vont en misères, ces mines à l’abandon
En de vieilles Cévennes, murailles effondrées
Aux senteurs d’ajoncs, agrippées aux terrils
Résines d’épicéas, cendreuses anthracites.
Et au long des talwegs, les larmes des collines
Murmurent en sourdes plaintes, tristesse des envers
Sur les adrets noircis par des relents de schiste
L’air en mirages vacille sur les pierres des haldes
Sur des ballasts gris aux chants métaphoriques
Sous les ballasts gris des champs métamorphiques
Sous les ballasts gris des chants métaphoriques
Les orages s'en viennent vers les grands sémaphores
D'un crépitement de larmes en pesantes averses
L'acier des rails reluit, cinglantes étincelles.
Et les trains de minerai dérivent lentement
Leurs boggies martelant en tristes contre chants
Tournant en passacailles aux saveurs de ferrailles
Eternelles antiennes, suie de chemins ferrés.
Et loin des hameaux vides, où ne restent que les vieux
Vocifèrent des chiens maigres aux côtes efflanquées
Tandis qu’aux fonds des terres, les travers bancs s’effondrent
En foudroyant les maux de ceux qui les havaient.
Sur le carreau brisé les briques s’indiffèrent
Elles se rompent en silence à l’heure de l’oubli
Et les fragrances d’oxydes d’une file de wagons
S’endorment pour l’infini à l’entrée des galeries.
Ainsi vont en misères, ces mines à l’abandon
En de vieilles Cévennes, murailles effondrées
Aux senteurs d’ajoncs, agrippées aux terrils
Résines d’épicéas, cendreuses anthracites.
Et au long des talwegs, les larmes des collines
Murmurent en sourdes plaintes, tristesse des envers
Sur les adrets noircis par des relents de schiste
L’air en mirages vacille sur les pierres des haldes
Sur des ballasts gris aux chants métaphoriques
Sous les ballasts gris des champs métamorphiques
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