Roumanie - Orăştie
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Roumanie - Orăştie
Sujet laissé après la suppression de photo demandée par son auteur , pour l'intérêt de la discussion entre membres ...
Bonsoir,
Je ne vais pas reprendre les compliments faits sur tes autres posts , ils sont tout autant valables ici...
Non ,en regardant tes photos "dans leur jus", la vie qui grouille, le train au coeur de la vie ,tout ça, je me faisais la réflexion qu'on n'en voyait quasiment pas des reportages comme ça concernant les trains français ...Je ne parle pas d'aujourd'hui où c'est difficile avec les mesures de sécurité et puis, plus de petites lignes, mais même des trains plus anciens, à part les CFD , rien... Or je me souviens , par exemple , que la ligne des Causses, pour ne citer qu'elle, il y avait une vie paysanne autour du train qui aurait bien mérité des reportages comme ceux-là...Personne n'a donc pris des photos comme ça ? ou bien ceux qui les ont , n'ont pas la technique pour les scanner...ou peut-être ne fréquentent-ils pas internet et les forums après tout...
Bonsoir,
Je ne vais pas reprendre les compliments faits sur tes autres posts , ils sont tout autant valables ici...
Non ,en regardant tes photos "dans leur jus", la vie qui grouille, le train au coeur de la vie ,tout ça, je me faisais la réflexion qu'on n'en voyait quasiment pas des reportages comme ça concernant les trains français ...Je ne parle pas d'aujourd'hui où c'est difficile avec les mesures de sécurité et puis, plus de petites lignes, mais même des trains plus anciens, à part les CFD , rien... Or je me souviens , par exemple , que la ligne des Causses, pour ne citer qu'elle, il y avait une vie paysanne autour du train qui aurait bien mérité des reportages comme ceux-là...Personne n'a donc pris des photos comme ça ? ou bien ceux qui les ont , n'ont pas la technique pour les scanner...ou peut-être ne fréquentent-ils pas internet et les forums après tout...
Dernière édition par Hélène le Ven 6 Mai - 9:38, édité 1 fois
Re: Roumanie - Orăştie
Bonsoir,
Intéressante question que tu soulèves Hélène. Je t'avais parlé du dernier livre des éditions LVDR sur les autorails où il y a des choses intéressantes à ce propos, essentiellement d'Y. Broncard. De ce qui a été publié, c'est essentiellement le milieu ferroviaire qui a été mis en avant et beaucoup moins son intégration dans la vie globale. J'ose croire qu'il y a eu des photos de faites et qu'elles dorment dans des tiroirs ou dans des collectiobs particulières. Toujours est il que nous sommes à des années lumières de ce qui existe en Amérique du Nord avec des W. O. Link ou des N. Morrants.
Les photographes ont toujours destinés leurs vues à des magazines spécialisés au lectorat assez peu ouvert en matière créative (ce qui est toujours le cas aujourd'hui). Cela explique probablement l'absence de vues vivantes ... vues qui ont probablement été faites par des photographes externes au milieu ferroviaire (Doisneau par exemple).
Renaud
Intéressante question que tu soulèves Hélène. Je t'avais parlé du dernier livre des éditions LVDR sur les autorails où il y a des choses intéressantes à ce propos, essentiellement d'Y. Broncard. De ce qui a été publié, c'est essentiellement le milieu ferroviaire qui a été mis en avant et beaucoup moins son intégration dans la vie globale. J'ose croire qu'il y a eu des photos de faites et qu'elles dorment dans des tiroirs ou dans des collectiobs particulières. Toujours est il que nous sommes à des années lumières de ce qui existe en Amérique du Nord avec des W. O. Link ou des N. Morrants.
Les photographes ont toujours destinés leurs vues à des magazines spécialisés au lectorat assez peu ouvert en matière créative (ce qui est toujours le cas aujourd'hui). Cela explique probablement l'absence de vues vivantes ... vues qui ont probablement été faites par des photographes externes au milieu ferroviaire (Doisneau par exemple).
Renaud
rino54- Nombre de messages : 455
Date d'inscription : 05/04/2011
Re: Roumanie - Orăştie
Bonjour,
Et hop !!!, encore une petite série de belles photographies, d'une époque où le chemin de fer avait encore toute sa place,
comme Hélène je ne rajouterai rien à ce que je t'ai déjà exprimé sur les autres merveilleux reportages que tu nous a posté.
Là en plus tu nous serres de la voie a 3 files de rail, chose quasi disparue chez nous hors une dizaine de coins bien connus des amateurs,
ce qui frappe toujours c'est ce chemin de fer et ces hommes, toujours aussi étroitement imbriqués à la campagne comme à la ville,
vestiges d'activité et de modes de vie remontant au grand siècle du chemin de fer.
Chez nous comme chez eux, cela a disparu à la fin du 20ème siècle aussi, telles les dessertes du quartier de l'Eure au Havre (76), où chaque nuit des C 61000, parfois épaulés de BB 63000,
venaient besogner dans la rue et les faubourgs, ou encore celle de la desserte du port sur le canal de la Deule, depuis Lille-St Sauveur (59) via le boulevard des défenseurs..........
J'apprécie aussi la pertinence et la justesse de vue d'Hélène et de Renaud quant à réflexion sur ce qui d"écoule de ton sujet, points qui mériteraient effectivement d'être approfondi,
toutefois s'il est vrai que les "grandes" éditions (j'ose pas les nommer sinon j'en connais un qui va me tomber dessus............ ), font la part belle à une approche plutôt cartésienne,
systèmique et technique des choses, en fouillant un peu on trouve certains ouvrages fort intéressants ("Cheminots en Provence" ed. LVDR par exemple), mais qui manquent singulièrement
de laisser directement la parole aux acteurs et faisant la part belle aux récits narratifs commentés de leurs histoires et de leurs vies.
Reste les éditions "locales" beaucoup plus riches sur le sujet mais pas facile à trouver, elles nécessitent soit un passage in "situ", soit de fouiner chez ses libraires préférés
tel l'ouvrage sur les "Chemins de fer des cotes du Nord" des ed. des presses de l'imprimerie de Bretagne ou celui sur le "tue-vaque" de la Manche aux ed. Cheminements,
mais là encore même constat, si l'iconographie est riche et variée, la parole des gens de l'époque est remplacée par le mode narratif commenté.
Finalement c'est plus souvent au travers de reportages audio-visuels, de radio ou des journaux locaux qu'il faut chercher la parole et les dires des personnes qui ont fait ce chemin de fer,
tant en tant que salariés qu'à titre de voyageurs. Pour ce qui est des photographies de cette époque, des différences marquées bien évidentes apparaissent entre l'avant 1ère guerre mondiale,
où le chemin de fer fait partie du "progrès" et l'après dont cette période d'entre deux guerre, puis d'après guerre, où peu à peu ce dernier devient une "tare" en regard de l'automobile,
dès lors la photo de famille se fait devant l'auto, seul l'avènement du TGV, puis de l'ère moderne du TER viendra modifier ce regard collectif sur les choses du chemin de fer....
D'ailleurs Hélène nous avait dégoté l'un de ces petits reportages si riches et si poignant via son sujet sur "le train patate"
et à Rumph et au plaisir de converser ensemble........
Et hop !!!, encore une petite série de belles photographies, d'une époque où le chemin de fer avait encore toute sa place,
comme Hélène je ne rajouterai rien à ce que je t'ai déjà exprimé sur les autres merveilleux reportages que tu nous a posté.
Là en plus tu nous serres de la voie a 3 files de rail, chose quasi disparue chez nous hors une dizaine de coins bien connus des amateurs,
ce qui frappe toujours c'est ce chemin de fer et ces hommes, toujours aussi étroitement imbriqués à la campagne comme à la ville,
vestiges d'activité et de modes de vie remontant au grand siècle du chemin de fer.
Chez nous comme chez eux, cela a disparu à la fin du 20ème siècle aussi, telles les dessertes du quartier de l'Eure au Havre (76), où chaque nuit des C 61000, parfois épaulés de BB 63000,
venaient besogner dans la rue et les faubourgs, ou encore celle de la desserte du port sur le canal de la Deule, depuis Lille-St Sauveur (59) via le boulevard des défenseurs..........
J'apprécie aussi la pertinence et la justesse de vue d'Hélène et de Renaud quant à réflexion sur ce qui d"écoule de ton sujet, points qui mériteraient effectivement d'être approfondi,
toutefois s'il est vrai que les "grandes" éditions (j'ose pas les nommer sinon j'en connais un qui va me tomber dessus............ ), font la part belle à une approche plutôt cartésienne,
systèmique et technique des choses, en fouillant un peu on trouve certains ouvrages fort intéressants ("Cheminots en Provence" ed. LVDR par exemple), mais qui manquent singulièrement
de laisser directement la parole aux acteurs et faisant la part belle aux récits narratifs commentés de leurs histoires et de leurs vies.
Reste les éditions "locales" beaucoup plus riches sur le sujet mais pas facile à trouver, elles nécessitent soit un passage in "situ", soit de fouiner chez ses libraires préférés
tel l'ouvrage sur les "Chemins de fer des cotes du Nord" des ed. des presses de l'imprimerie de Bretagne ou celui sur le "tue-vaque" de la Manche aux ed. Cheminements,
mais là encore même constat, si l'iconographie est riche et variée, la parole des gens de l'époque est remplacée par le mode narratif commenté.
Finalement c'est plus souvent au travers de reportages audio-visuels, de radio ou des journaux locaux qu'il faut chercher la parole et les dires des personnes qui ont fait ce chemin de fer,
tant en tant que salariés qu'à titre de voyageurs. Pour ce qui est des photographies de cette époque, des différences marquées bien évidentes apparaissent entre l'avant 1ère guerre mondiale,
où le chemin de fer fait partie du "progrès" et l'après dont cette période d'entre deux guerre, puis d'après guerre, où peu à peu ce dernier devient une "tare" en regard de l'automobile,
dès lors la photo de famille se fait devant l'auto, seul l'avènement du TGV, puis de l'ère moderne du TER viendra modifier ce regard collectif sur les choses du chemin de fer....
D'ailleurs Hélène nous avait dégoté l'un de ces petits reportages si riches et si poignant via son sujet sur "le train patate"
et à Rumph et au plaisir de converser ensemble........
picasso- Nombre de messages : 984
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Date d'inscription : 04/09/2009
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