Pour moi c'est la plus belle : la T3 du Senones-Moussey

Oui, pour moi c'est la plus belle ! La loco du réseau de mon villlage, le Senones-Moussey dont mon grand-père était le chef d'exploitation, mon arrière grand-père l'un des deux chefs de gare.

Bonsoir ,

Ah oui, forcément avec un tel poids affectif... Si tu as des souvenirs à partager à ce sujet, n'hésite pas, ils sont les bienvenus ...

Oui, plein de souvenirs mais indirects car la belle était déjà ferraillée depuis longtemps.
Son surnom était: "l'Allemande" car elle avait une consoeur dénommée .... la "Française", dont je parlerai peut être aussi. Les gars de l'exploitation préféraient de loin "l'Allemande", qui en fait était alsacienne SACM construite en 1909. Une T3 bien plus jeune et bien plus performante que la vieille collègue datant de 1875 par reconstruction sur la base d'un ancien tender-moteur, bref, une horreur !
Une petite photo pour ce soir prise en gare de Moussey. Le dépôt est visible vers l'arrière, avec la "Française" en tout petit. Le wagon est le très polyvalent fourgon mixte. Il y a tout de même une petite astuce sur cette photo, car notre belle T3 est ici remplacée par sa doublure. En effet, le réseau voisin Etival Senones possédait une machine quasi identique à la 6141. C'est elle qui pose ici.

Bonsoir,

Merci de partager ces documents et anecdotes qui nous replongent dans une autre époque...Pour ma part, je trouve ça passionnant...

Avant de passer à une autre photo, revenons un peu sur la dernière. Ambiance typiquement "réseau départemental" avec son lot d'incertitudes. Voyez les deux vérins disposés sur le tablier de la machine, certainement pour être facilement mis en oeuvre !
A cette époque, le principe de précaution n'existait pas. On n'ose imaginer le conducteur du TGV qui pose un cric dans le compartiment à bagages ...

Oui mais en même temps il y avait une autonomie et la possibilité justement de se sortir d'un problème sans dépendre des autres...Avec la sophistication de la technologie, ce n'est plus le cas...

Bonjour !

Au-delà de l'aspect affectif certain qu'on peut comprendre , il se dégage toujours sur ces vues d' époque une proximité avec la nature .
Quand on voit une loco de ce type , les hautes herbes du milieu de voie sont chose normale .
Tout comme les quais empierrés , les arbres fournis et la clope roulée au coin des lèvres du mécano ...
Une authenticité et une chaleur qu' on aurait bien du mal à retrouver aujourd' hui ... ou alors peut - être en grimpant très haut ...
En fait , il ne manque que le petit lapin au milieu de la voie ...