Dans les entrailles de Paris
3 participants
Page 1 sur 1
Dans les entrailles de Paris
Bonsoir,
Un petit travail créatif à partir d'un cliché pris dans les anciens entrepôts de Paris-Chapelle.
A plus,
Renaud
Un petit travail créatif à partir d'un cliché pris dans les anciens entrepôts de Paris-Chapelle.
A plus,
Renaud
rino54- Nombre de messages : 455
Date d'inscription : 05/04/2011
Re: Dans les entrailles de Paris
Très belle ambiance de nuit; en effet un peu "polar" comme le dit Hélène.
Bonne soirée,
Christian
Bonne soirée,
Christian
CHRISTIAN 6517- Nombre de messages : 657
Localisation : ALENCON
Date d'inscription : 21/01/2010
Re: Dans les entrailles de Paris
Bonjour,
Pour moi, on dirait carrément une scène d'un film...
Et puisqu'on est dans Improvisation , je me suis permise, j'espère que tu ne m'en voudras pas Renaud , de m'approprier un instant ta photo pour écrire la petite scène qu'elle m'inspire...
Voilà des heures qu'il l'attendait....Il n'avait pas osé d'un revers de manche essuyer la buée qui commençait à ternir le pare-brise, par peur que ce simple mouvement ne le trahisse . Il n'y avait pas d'autre vie ici. Qu'elle. Il ne l'avait pas vu arriver, distrait un instant par la consultation de sa montre-bracelet...
-" Putain, déjà minuit " ...avait-il intérieurement soupiré . Qu'il faisait froid dans cette voiture...
Et quand il avait relevé la tête, elle était là , apparue comme par magie , et lui guettait cet instant depuis des heures . De quel bureau sortait-elle ? Que faisait-elle plantée ainsi ? Elle attendait quelqu'un, évidemment . A présent, c''était la peur qui s'insinuait en lui, la peur pour elle. Elle était une cible idéale , à cet endroit , et elle ne semblait même pas en avoir conscience, ou peut-être à présent s'en moquait-elle. Le danger pouvait venir de n'importe où . Un tireur à une fenêtre ou planqué derrière un de ces camions stationnés... Il se sentit glacé.
Rester calme...Ce n'était pas le moment de craquer. Il souffla puis inspira lentement, sentant son pouls redevenir régulier. Il avait l'habitude depuis le temps, c'était son job. Il refusait de s'avouer que dans sa peur, il y avait autre chose, un sentiment bien plus personnel que l'angoisse de perdre la seule piste qu'il avait.
Elle devait être gelée, elle aussi et pourtant elle ne bougeait pas, ne faisait pas les cent pas, rien. On aurait dit une statue, indifférente à tout. Non , pas à tout , se dit-il, ce n'est pas possible. Il y a l'enfant...
Les minutes passaient , il perdait la notion du temps... Il avait à présent le sentiment curieux de se trouver acteur d' une scène, dans un film qui se serait soudain bloqué. Quelqu'un allait crier " coupez !" et l'instant d'après, tout le monde bougerait, rirait, il courait vers elle et...
C'est alors qu'il l'entendit...Ce ronflement sourd, cette vibration qui ne pouvait pas tromper...
Bon, on le fait ce film ?
Pour moi, on dirait carrément une scène d'un film...
Et puisqu'on est dans Improvisation , je me suis permise, j'espère que tu ne m'en voudras pas Renaud , de m'approprier un instant ta photo pour écrire la petite scène qu'elle m'inspire...
Voilà des heures qu'il l'attendait....Il n'avait pas osé d'un revers de manche essuyer la buée qui commençait à ternir le pare-brise, par peur que ce simple mouvement ne le trahisse . Il n'y avait pas d'autre vie ici. Qu'elle. Il ne l'avait pas vu arriver, distrait un instant par la consultation de sa montre-bracelet...
-" Putain, déjà minuit " ...avait-il intérieurement soupiré . Qu'il faisait froid dans cette voiture...
Et quand il avait relevé la tête, elle était là , apparue comme par magie , et lui guettait cet instant depuis des heures . De quel bureau sortait-elle ? Que faisait-elle plantée ainsi ? Elle attendait quelqu'un, évidemment . A présent, c''était la peur qui s'insinuait en lui, la peur pour elle. Elle était une cible idéale , à cet endroit , et elle ne semblait même pas en avoir conscience, ou peut-être à présent s'en moquait-elle. Le danger pouvait venir de n'importe où . Un tireur à une fenêtre ou planqué derrière un de ces camions stationnés... Il se sentit glacé.
Rester calme...Ce n'était pas le moment de craquer. Il souffla puis inspira lentement, sentant son pouls redevenir régulier. Il avait l'habitude depuis le temps, c'était son job. Il refusait de s'avouer que dans sa peur, il y avait autre chose, un sentiment bien plus personnel que l'angoisse de perdre la seule piste qu'il avait.
Elle devait être gelée, elle aussi et pourtant elle ne bougeait pas, ne faisait pas les cent pas, rien. On aurait dit une statue, indifférente à tout. Non , pas à tout , se dit-il, ce n'est pas possible. Il y a l'enfant...
Les minutes passaient , il perdait la notion du temps... Il avait à présent le sentiment curieux de se trouver acteur d' une scène, dans un film qui se serait soudain bloqué. Quelqu'un allait crier " coupez !" et l'instant d'après, tout le monde bougerait, rirait, il courait vers elle et...
C'est alors qu'il l'entendit...Ce ronflement sourd, cette vibration qui ne pouvait pas tromper...
Bon, on le fait ce film ?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|