Comptine...

Bonjour,

Une comptine de mon enfance m'est revenue hier et me poursuit depuis :

"Le bonheur est dans le pré, cours-y vite , cours-y vite , le bonheur est dans le pré, cours-y vite, il va passer ".

Cette année, j'ai lâché toute poursuite d'herbe "indésirable" , je me gave et me réjouis, ce n'est pas un hasard, de toute explosion de vie.

Ce que je préfère , ce sont les haricots. Leur tige jaillit si vite de terre, puis les feuilles se déplient, c'est la vie qui sous les yeux se déroule. Génial...

Depuis hier , dans la multitude des oiseaux, je ne vois plus "mon" rossignol qui avait décidé de nicher dans la clématite sous mon nez et squattait le jardin depuis pour y manger ( cette confiance sans doute due au fait de l'avoir nourri avec les mésanges et rouge-gorge cet hiver ) . Un drame se serait-il jouer ?  Ainsi va le vie. C'est comme pour les humains,  jouir de leur présence quand ils sont là pour ne se souvenir que de ça après. Avec bonheur , tristesse parfois mais sans regret. Parce que ça a été, ces moments de joie et rien ne pourra nous les enlever, tout au contraire, on s'en est construit.








Mon rosier grimpant au nom inconnu mais quel parfum ont ses roses qui passent de l'orange frangé de rose foncé au jaune pâle à pleine ouverture ! ( photo pourrie mais je la mets quand même )

Re,

Voilà qu'à présent , j'ai la famille rougequeue qui gambade sous mon nez , bébé ayant décidé de faire ses premiers essais de vol dans le jardin et ses parents, leurs provisions pour le ravitailler.

Gros pataud à gauche ,c'est lui tétanisé et agrippé à son perchoir , pendant que maman ou papa ? aucune idée, à côté vient le nourrir ( je n'ai pas réussi à photographier ce moment ) en criant pour l'encourager à se bouger...Oui, oui, il sait, c'est juste qu'il n'est pas très rassuré, quoi...





Deux photos différentes, je précise et non l'agrandissement de la première...

Belles photos. Quand même difficile à photographier les oiseux.
Bonne soirée,
Christian

Merci .

Là , j'ai eu le temps vu que le petit était cramponné à son perchoir pendant que les parents l'encourageaient de leurs cris : Allez, vas-y , bouge ! ...Enfin c'est ce que j'ai compris, d'autant que les parents étaient encore plus vigilants du fait de ma présence...

Wouah, les 2 oiseaux, ce n'est pas une photo, c'est un tableau.  

C'est la vue de chez toi, en arrière plan de la toute première photo ? Superbe.  

Merci

Oui, c'est la vue de chez moi, le village est sur le rocher et au bout de mon minuscule jardin, j'ai toute la vallée du Lot en contrebas, la rivière et les premiers contreforts de l'Aubrac, une vue superbe...

Pour donner une idée, le vieux village n'a pas trop changé ( j'habite du côté de la flèche ,tout en haut du village , au fond on aperçoit le viaduc ferroviaire de St Laurent )

Bonjour Hélène,
Ah la campagne...bon, je vais pas me plaindre, j'y suis aussi...
A+lbert

Bonjour,

La suite du feuilleton oiseaux, de "gros pataud" qui a un peu minci vu que c'est lui qui assure sa pitance désormais



Gros pataud, qui se débrouille à présent  tout seul pour se nourrir donc, mais n'est  toujours pas un foudre de guerre pour voler, a décidé que chez moi, le plus près de son nid, il faut dire, serait son terrain de chasse préféré.


C'est ainsi qu'en me regardant avec un regard quasiment bovin ( oui , je sais , ça la fout mal comme comparaison  pour un rougequeue mais j'ai déjà vu un oeil plus brillant côté oiseaux ) il vient capturer à côté de moi sur la terrasse un gros insecte rouge.

Qu'il relâche aussitôt . L'autre tombe raide mort en apparence. Et gros pataud le contemple l'air vaguement dégoûté avant d'aller se poser sur la balustrade. Ben oui, rouge ! Ca veut dire danger, ne se mange pas . Et une leçon de vie , une !

L'insecte en pleine forme se remet alors sur ses pattes et se dépêche de se carapater.

Je suis pliée de rire et alors que gros pataud me fixe d'un regard vraiment , mais vraiment ...tout sauf fulgurant , papa passe en flèche lui crier, à ce que j'en ai compris : " mais tu fais quoi , espèce de couillon ! à deux pas d'une humaine ? " .   C'est que j'en ai déduis en tout cas,  parce que le couillon en question s'est envolé illico vers le nid.  

Comme un cadeau du ciel , une nouvelle portée de trois jeunots, bien mouillée par la pluie récente, ce matin chantait sur le même perchoir improvisé,  ravitaillée par un parent...et l'un est venu encore me regarder avec une curiosité réciproque, et est resté un long moment après les autres agrippé à son perchoir...