Trans...humaine

Marcher ...Dans ces chemins et sur ces causses où la seule compagne est l'immensité...

Où nul autre bruit que le crissement des criquets, le chant d'un oiseau invisible, le bourdonnement d'une abeille pressée...

Parfois la cloche d'une vache, le ronron d'un tracteur au loin...Parce que la vie...encore un peu, quand même...

Mais si loin de tout ce qui relie les hommes, hors ces drailles millénaires où les troupeaux encore et toujours laissent les traces poussiéreuses de leurs sabots , et empruntées pendant des décennies de ferme à hameau, de hameau à village , pour rejoindre l'école, le marché, les autres...





Si loin de tout...Aujourd'hui seul le pas du randonneur foule l'herbe et suit le sillon qu'un tracteur a régulièrement tracé...Le regard bute sur la montagne au loin, quelques arbres rares et les buissons de mûres ou de genêts...

Nulle trace de l'homme, hormis ces piquets noueux et les barbelés pour garder de bien maigres trésors ... Ces piquets...En voilà un curieux, là-bas... Euh c'est quoi ça ? Un mirage ? Là en plein désert ?...





Non il est bien réel, au milieu des chardons...





Et elle aussi...Elle ? La Translozérienne...








Une histoire d'hommes et de vie ...

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là tu nous envoies directement dans ton paradis , tout y est manque que le bruissement du vent d'été, le chant des oiseaux et le crissements des insectes........... ,
j'entend déjà l'avertisseur de l'autorail et son glissement sourd et rythmé

c'est vraiment très bien cette approche pédestre, y'a juste l'avant dernier cliché où j'accroche pas trop , déjà le rumex (beurk dans la jardin...) mais là, il nous prive de perspective

@+

Je n'avais pas amené mon désherbant ...C'était un clin d'oeil, herbe folle et séche avec une portion de voie amenée à disparaître, puisque ce tronçon là devrait être refait lors d'une prochaine tranche de travaux...

Quant à l'autorail... Disons plutôt un AGC mais là pas besoin de l'attendre , puisque le trafic était interrompu pour les travaux sur la ligne...