Et la musique alors.

Un chanteur plein d'humour...

Dans les TGV
( Paroles et Musique: Eric Toulis )


Dans les TGV y a l'air climatisé
Des gens civilisés qui font des mots croisés
Dans les TGV d'un air désabusé
On sirote du café lyophilisé

Dans les TGV y a des p'tits chats tout flippés
Car ils sont enfermés dans des cages en osier
Il y a des nouveau-nés qui font des crises de nerfs
Et par terre y a l'journal d'hier - l'Equipe en général

Dans les TGV on regarde dehors
Mais à trois cents à l'heure les vaches nous ignorent
Alors on se cure l'oreille avec les clefs de la Twingo
On se fourre les doigts dans les naseaux

Car dans les TGV y a qu'un gros mot pour le dire
On s'emmerde, on s'emmerde, on s'emmerde à mourir
Faut dire que l'train c'est comme l'amour
Plus c'est vite et moins c'est bon
Et les voyages plus c'est court et plus c'est con

{Refrain:}
Tout ça n'vaut pas les p'tits trains à vapeur
Les petits trains d'antan au charme fou
Qui faisaient le bonheur de tous les voyageurs
Car ils faisaient tchou tchou tchou tchou

Dans les TGV on est toujours en face
D'un vilain bureaucrate à la mine fadasse
On parle à sa voisine, elle feuillette Biba
Mais souvent elle ne vous répond pas

Le p'tit bruit du walkman du boutonneux d'à côté
Vous donne mal au crâne et vous casse les pieds
A propos d'pieds quand tout l'wagon
Retire ses godasses, ça sent bon le Munster et l'Epoisse

{au Refrain}

Dans les TGV quand on sort le Camembert
Ca sent si bon que les gens vous matent de travers
Mais quand saute le bouchon du pieu de Madiran
Ils ont tous envie d'en faire autant

Alors pour faire passer le creux pour faire passer le temps
Au bar ils vont manger tout plein de trucs dégoûtants
Des croques et des salades atteintes d'anémie
Et s'offrir un suicide au pain de mie

{au Refrain}


et le lien vers son site http://www.toulis.com/

Je n'ai pas la date exacte de la chanson...Son auteur le chansonnier français Gustave Nadaud est né en 1820 et mort en 1883


L'AIGUILLEUR.

Celui qui compte les années

Des frêles humains,
Celui qui tient nos destinées

Entre ses deux mains,
Ce n'est plus Minos ni la Parque ,
Ce n'est plus le fier potentat ,
Le médecin ni le soldat :
Un autre dieu conduit la barque :

Aiguilleur, garde à toi!
Aiguilleur, en place!
Voici le convoi
(Garde à toi!) qui passe.

L'aiguilleur est L' intelligence

Du siècle nouveau;
Il commande à la force immense

Du fer et de l'eau.
Gardien sévère de la ligne,
Il faut qu'il reste, en son emploi,
Infaillible comme la loi
Et grave comme une consigne.

Ne ris pas , garde à toi ,
Aiguilleur, en place!
Voici le convoi
(Ne ris pas!) qui passe.

Voyez-le quand le train accoste
Et quand il s'enfuit.

Exact à l'heure et fixe au poste,

Le jour ou la nuit.
Pour lui le sommeil est un crime ;
Un seul retard, un seul oubli,
Un seul — et tout est accompli :
Un train va sombrer dans l' abime.

Ne dors pas, garde à toi,
Aiguilleur, en place!
Voici le convoi
(Ne dors pas!) qui passe.

Si parfois de ses camarades

Le joyeux essaim
Va par d'abondantes rasades

Fêter quelque saint,
Lui seul de ces poisons infâmes
Sait le danger, qu'il s'interdit.
Il ne boit pas, car il s'est dit
Que l'aiguilleur a charge d'âmes.

Ne bois pas , garde à toi ,
Aiguilleur, en place !
Voici le convoi
(Ne bois pas! ) qui passe.

Voyageurs qui courez la France,

Aller et retour.
Saluez cette Providence

A trois francs par jour.
Qui tient le fil de vos chimères,
De vos espoirs , de vos tourments ,
Les larmes de tous les amants
Et le cœur de toutes les mères.

Aiguilleur, garde à toi ,
Aiguilleur, en place!
Voici le convoi
(Garde à toi !) qui passe.

Trains and Winter Rains (Enya )






City Streets passing by,
Underneath stormy skies.

Neon signs in the night,
Red and blue city lights.
Cargo trains rolling by,
Once again someone cries.

Trains and winter rains,
No going by, no going home.
Trains across the plains,
And in the sky, the star alone.

Everytime, it's the same.
One more night, one more train.
Everywhere empty roads,
Where they go, no one knows.

Trains and winter rains,
No going by, no going home.
Trains across the plains,
And in the sky, the star alone.

Da, da, da, da...

Trains and winter rains,
No going by, no going home.
Trains across the plains,
And in the sky, the star alone.

Trains and winter rains,
No going by, no going home.
Trains across the plains,
And in the sky, the star alone

Découvert sur internet...



Le train roule - Taratata

Black Train Song ( The Doors )


People get ready
There's a train-a-coming
You don't need a ticket
Climb on board

Train-a-ride
Sixteen coatches long
Train-a-ride
Sixteen coatches long
Where there be no train
Took my baby, he's gone

Train, train
Comin' round the bend
Train, train
Comin' round the bend
Yeah, there be no evil train
Took my one and only friend

Train, train
Comin' down the line
Train, train
Comin' down the line
Well, there be no rock train
Took the only friend of mine

Train, train
Comin' down the track
Train, train
Comin' down the track
Yeah, he took my baby
And he never bring her back
Allright

Away, away, away in India
Away, away, away in India
Away, away, away in India
That's right
Away, away, away in India
Away, away, away in India
Away, away, away in India
That's right
Away in India
That's right

Well, I woke up a morning
Got the crossroads on my mind
Well, I woke up a morning
Got the crossroads on my mind
Take a walk with me
Everything gonna work out fine

Well, I woke up a morning
Got the junk hangin' on my mind
Well, I woke up a morning
Got the junk hangin' on my mind
Take a walk with me
Everything gonna work out fine

Well, I woke up a morning
Got the eight ball on my mind
Well, I woke up a morning
Got the eight ball on my mind
Take a walk with me
Everything gonna work out fine

Well, I woke up a morning
Got the crossroads on my mind
Well, I woke up a morning
Got the crossroads on my mind
Take a walk with me
Everything gonna work out fine

Train, train
Come and gone
Took my baby
Took my baby
Away

Well, I woke up a morning
Nothing on my mind





Pour la vidéo...Envie de dire...Quand le mot fret a tout son sens...

Merci Hélène,

Hélène a écrit:Pour la vidéo...Envie de dire...Quand le mot fret a tout son sens...

Certains dirigeants de notre Société Nationale feraient bien de s'en inspirer...
Nous avons, en France, suffisamment de talentueux auteurs-compositeurs-interprètes que l'on pourrait solliciter afin de créer un clip du même type (sur fond de matériel arborant la livrée verte) dans le but de promouvoir notre fret ferroviaire à bout de souffle !


Amicalement,
Daniel

Si les paroles de Bruce Springsteen n'ont pas rapport avec le train, la video d' I Muvrini , si...''

https://www.youtube.com/watch?v=dWBuNAf8raU

Bonjour Hélène,

Etant plutôt fâché avec la langue de Shakespeare, je ne me permettrai pas de donner mon point de vue sur les paroles...
Il est néanmoins original que l'interprète américain est choisi un décor ferroviaire bien français pour l'environnement de ce superbe clip!


Amicalement,
Daniel

J'arrive à Paris à l'aéroport
Je prends le train, c'est pas possible
J'arrive à Paris à l'aéroport
Je prends le bus, c'est pas possible
Tout le monde me dit aujourd'hui c'est la grève,
C'est quoi la grève ?
Petit cheminot où es-tu ?
Petit cheminot que fais-tu ?
Petit cheminot pense à moi !
Besoin de toi Petit cheminot I love you
Petit cheminot I need you
Petit cheminot ne me laisse pas
Chante avec moi Lalalalala Tchuf, Tchuf !
J'arrive à Paris place de l'Opéra,
Je veux le taxi, c'est pas possible
J'arrive à Paris place de l'Opéra,
Je veux le vélib, c'est pas possible
Tout le monde me dit
aujourd'hui c'est la grève,
Encore la grève ?
Petit cheminot où es-tu ?
Petit cheminot que fais-tu ?
Petit cheminot pense à moi !
Besoin de toi
Petit cheminot I love you
Petit cheminot I need you
Petit cheminot ne me laisse pas
Chante avec moi Lalalalala Tchuf, Tchuf !
Je vais à la Poste, pas possible
Je veux carte postale, pas possible
Je veux l'infirmière, pas possible
Je veux professeur, pas possible
Je veux fonctionnaire, pas possible
Je veux camionneur, pas possible
Je veux rugbyman, pas possible,
Je veux une pute, ça c'est possible
Tout le monde a la grève sauf les putes

Insolite...et intéressant ...Où l'on voit que l'arrivée du chemin de fer ( et de ses hommes ) était regardée d'un oeil plus que méfiant...

http://follenn.chez.com/chdfer.html

Well, on a train, I met a dame,
She rather handsome, we kind looked the same
She was pretty, from New York City
I'm walkin' down that old fair lane,
I'm in heat, I'm in love,
But I just couldn't tell her so
I said, train kept a-rollin' all night long
Train kept a-rollin' all night long
Train kept a-rollin' all night long
Train kept a-rollin' all night long
With a "heave!", and a "ho!"
But I just couldn't tell her so, no, no, no
Well, get along, sweet little woman get along
On your way, get along, sweet little woman get along
On your way,
I'm in heat, I'm in love,
But I just couldn't tell her so, no, no, no
Well, on a train, I met a dame,
She rather handsome, we kind looked the same
She was pretty, from New York City
I'm walkin' down that old fair lane,
I'm in heat, I'm in love,
But I just couldn't tell her so
I said, train kept a-rollin' all night long
Train kept a-rollin' all night long
Train kept a-rollin' all night long
Train kept a-rollin' all night long
With a "heave!", and a "ho!"
But I just couldn't tell her so, no, no, no
Well, get along, sweet little woman get along
On your way, get along, sweet little woman get along
On your way,
I'm in heat, I'm in love,
But I just couldn't tell her
Well, we made a stop in Albequerque
She must'a thought I was a real cool jerk
Got off the train, and put her hands up
Lookin' so good I couldn't let her go
But I just couldn't tell her so
I said, train kept a-rollin' all night long
Train kept a-rollin' all night long
Train kept a-rollin' all night long
Train kept a-rollin' all night long
I'm in heat, I'm in love,
But I just couldn't tell her

Ma copine du net de La Réunion, m'a fait découvrir ce clip d'un groupe de son île tourné à Madagascar avec un train...J'ai trouvé les images magnifiques...Comme quoi, le noir et blanc ne donne pas un charme particulier qu'aux photos...Même effet pour la vidéo...

Le Train Bleu
( Jean-Louis Murat )

mon coeur est grand comme un aéroport
un grand coeur de putain de crocmort

le soufle court, merde
pret a pleurer
j ai un chagrin plus fort qu une armée

dans un train bleu, je sommeille
entre lyon et genève
le coeur peuplé d idees noires

dans quel pays dans quelle principauté
poseras tu ton corps mon adorée
dis ton coeur egraine t il comme un regret
des jours de neige
des noms d arbres fruitiés

oh vais je reconnaitre ton silence radio
ce silence des reines et des bourreaux

coeur infidèle, torreador, taureau
trouvent l allure

dans un train bleu
je sommeille entre lyon et genève
le coeur peuplé d idees noires

quand dans un vol d oies sauvages
sur les etans s elève
mon coeur est pris de voyage

dans un train bleu je sommeille

Un train ce soir
( Michel Polnareff )

Un train ce soir
Un train part dans ma mémoire
Oh my baby
Il y avait un peu de pluie sur le quai
Oh my baby !
Moi dans cette nuit, sous la pluie
Oh my baby !
Je te disais "Ne pleure pas"
My baby
Oh my baby !

Oh, et ce train parti dans la nuit
Et moi dans la nuit
Je crie, je rie, je pleure, je meurs, je meurs
Et... Oh oui, moi je crie, je rie, oh oh ah ah ah
Dieu, je pense à toi et je pleure, pleure
Je n'ai plus d'amis
De bleu, de blanc, de terre, de ciel
Plus de sang, de feu, de vie, d'amour, de Dieu
Non, non, non, plus d'amour, plus d'amour sans toi

Je pense à toi, les soirs de désespérance
Oh my baby !
Le jour sans toi, le soleil fait des patiences
Oh my baby !
Et passent les heures et j'ai peur
Oh my baby !
Je n'aime pas ma solitude
My baby
Oh my baby !

Oh, la nuit me fait si froid
Loin de moi, tu sais
Je n'ai plus de sang, de feu, de vie, d'amour, de Dieu
Et je pleure, pleure, pleure
Je n'ai plus d'amis
De bleu, de blanc, de terre, de ciel
Plus de sang, de feu, de vie, d'amour, de Dieu
Non, non, non, plus d'amour, plus d'amour sans toi



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Avant l'exil
( Gérard Manset 1989 )


Juste avant l'exil,
Juste avant l'exil,
On pose un dernier regard sur sa ville,
Les colliers de fleurs que les hommes enfilent
Et plus loin, sur le bord du quai,
Le secret que personne ne sait,
C'est qu'on est né ici
Et qu'on sait ce qu'on va laisser,
Alors on reste assis
Juste avant l'exil.
Ça semblait facile
De tout quitter.
On était le loup sans son collier,
L'arbre sans son espalier

Mais quand le sable a quitté le sablier,
Que le marbre et la pierre se sont brisés,
Que le chêne a fini quand même par retomber,
On se retrouve comme on est né
A nouveau dans un monde damnés,
A nouveau dans un monde damnés,
Sans rien ni personne pour nous aider.

Juste avant l'exil,
Juste avant l'exil,
Avant le dernier regard sur la ville,
Dans le bruit des trains qui défilent
Et là-bas, sur le bord du quai,
Comme la flamme d'un briquet,
Dans une main qui tremble,
Ce visage, on le connaît :
Il nous ressemble.
Juste avant l'exil,
Que cherche-t-il vers l'horizon ?
Le dessein dans la forme d'une maison
Ou peut-être la guérison.

Toujours Gérard Manset


Le coureur arrêté


Salle des pas perdus
Salle des pas trouvés
Aux anges révoltés
Sur des banquettes creuses
Aux sièges arrachés
Dans une gare obscure
Cathédrale rieuse
Cathédrale rieuse
Comme une fleur exquise
Sur sa tige dressée
Dans l'urine des chiens
Lorsque les papiers volent
Le marcheur se souvient
Qu'il a souvent marché
Et qu'il ne marche plus
Et le voilà courbé
C'est un musée de cire
Où s'ébranlent les trains
On dit que ce cœur bat
Que ce poumon respire...
Mais ce n'est que l'effet
De ce qu'il y a de pire
Quand se grattent les fées
Et se mouchent les princes
Dans l'avenant zéphyr
Qui vient par les travées
De ce nouvel empire
Ouvert la nuit, le jour
Sous les lampes amies
Et le marbre toujours
Lorsque le coureur tombe
II est midi peut-être
Et la foule des quais
Grimace sous la pluie
Sans lui parler jamais
Sans le panser non plus
Quand sa nuque craquait
Comme une lame bleue
Ou comme un pot de miel
Qui le pénétrerait
On
Dit
Que
Ce
Cœur
Bat
Que ce poumon respire
Mais ce qu'on ne dit pas
C'est pour combien de peu
Alors il se rhabille
Ou bien on le ramasse
Dans ce musée de cire
Un visage prend place
Qui fut lui autrefois
Se penche et puis l'embrasse
Mais comme on ne meurt pas
Dans la continuité
D'éternelles caresses
Le coureur se dilue
Et puis bientôt se dresse
Tandis que tout s'éteint
Salle des pas perdus
Salle des pas trouvés
Et des mégots déchus
Aux anges révoltés
Sur des banquettes creuses
Aux sièges arrachés
À demi renversés
Dans une gare obscure
Cathédrale rieuse
Comme une fleur exquise
Sur sa tige dressée
Dans l'urine des chiens
Lorsque les papiers volent
Le marcheur se souvient
Qu'il a souvent marché
Et qu'il ne marche plus
Et le voilà courbé
Dans l'immobilité
C'est un musée de cire
Où s'ébranlent les trains
On dit que ce cœur bat
Lorsque le coureur dort
Dans son geste arrêté
II est midi dehors
II est midi toujours
On dit que c'est la ville
On dit que c'est le temps
Et le balayeur passe
Qui va de place en place
Jaune phosphorescent
Dans la graisse et le sang
Dans l'essence et la crasse
La poussière et le vent
Et le balayeur passe
Jaune phosphorescent
Et le balayeur passe
On dit que c'est la ville
Et ses bennes bruyantes
Et le balayeur chante
Et le balayeur passe
Qui va de place en place
Jaune phosphorescent
Dans la graisse et la crasse
La poussière et le sang
Et le balayeur passe
On dit que c'est la ville
Et ses bennes bruyantes
Et le balayeur chante

Le train est très présent dans l'univers de Charles Trenet...Génération oblige, qui l'empruntait beaucoup...mais aussi des années d'enfance dans sa maison près de la gare de Narbonne...

J'ai déjà eu l'occasion de mettre les chansons qui l'évoquent largement comme "Je fais la course avec le train " , "A la gare de Perpignan", "En quittant une ville, j'entends" ...mais il y en a tant d'autres où le train est évoqué au détour de quelques lignes...

(...)
Quand je revoie ma petite gare
Où seul le train partait joyeux
J'entends encore dans le tintamarre
Des mots bizarres, des mots d'adieux
(...)

( Ménilmontant )


(...)
Maman, tu as bien fait d'garder la maison.
Toujours nous y resterons.
Elle est si jolie avec ses volets verts,
Sa fraîcheur l'été et sa douceur l'hiver.
Y a des souvenirs au fond de chaqu'tiroir,
Des parfums dans les placards.
Les trains qui vont la nuit
Nous chantent des chansons.
Merci, maman, d'avoir gardé la maison.
(...)

( Maman, ne vends pas la maison )

(...)
Ma maison,
Volets gris, jardinet, vieilles portes,
Ma maison,
Je la vois quelquefois rapidement.
Quand je passe
Dans le train de la vie qui m'emporte,
Ma maison
Me regarde tristement

Mais quand tous mes voyages,
Un jour, seront finis,
Je reviendrai, bien sage,
Retrouver mon amie.
(...)

( Ma maison )



(...)
La revanche des orages
A fait de la maison
Un tendre paysage
Pour les petits garçons
Qui brûlent d'impatience
Deux jours avant Noël
Et, sans aucune méfiance,
Acceptent tout, pêle-mêle :
La vie, la mort, les squares
Et les trains électriques,
Les larmes dans les gares,
Guignol et les coups de triques,
(...)

( La folle Complainte )



(...)
. Fidèle, fidèle je suis resté fidèle
A des lieux et des amis très doux :
Un drôle d'Albert et sa sœur en dentelles
Un castillet tout neuf, un Canigou.
Une rue de Béziers, une tante Emilie
Une maman partant pour Budapest
Ma vieille maison avec sa tonnellerie
Et près de la gendarmerie, les express.
(...)

( Fidèle )



On pourrait en trouver d'autres où les trains passent furtivement...Pour finir, une en entier...Un prénom mis à toutes les sauces en chanson...''


Hélène

Il existe certains chants
Qui savent être touchants.
Sur un quai de gare,
Par une nuit noire,
Un homme seul fredonnait en marchant :

Hélène, Hélène,
Entends ma voix,
Hélène, Hélène,
Je pense à toi.
J'aime ton image,
Elle m'encourage
Quand je la vois
Pendant ce long voyage
Silence
Immense
Où mon cœur bat...
J'écoute
Mes doutes,
Mon désarroi
Malgré la distance,
Malgré ton absence
Je t'aime
Quand même...
Tant pis pour moi !...

Peut-être, malgré le train,
Qu'Hélène entend le refrain,
Douce nostalgie,
Unique magie
Qui, forte, peut combattre le lointain...

L'amour en wagon-lit ( Michel Delpech )

Il y en a qui aiment s'aimer sur un lit
D'autres sur les bords du chemin
Il y en a qui préfèrent la mousse de bois
Moi ce que j'aime c'est le train.

Moi j'aime l'amour en wagon-lit
Entre Nice et Paris
C'est bon quand le train roule dans la nuit
L'amour en wagon-lit

Faire gentiment les choses sans se presser
Au rythme du train qui démarre
S'aventurer puis enfin s'abandonner
Quand le train siffle dans le soir.

Moi j'aime l'amour en wagon-lit
Entre Nice et Paris
C'est bon quand le train roule dans la nuit
L'amour en wagon-lit

Je t'embrasserai entre Fréjus et Toulon
En Avignon j'irai plus loin
A Saint-Vallier je te ferai le bébé
A Fontainebleau nous dormirons

Moi j'aime l'amour en wagon-lit
Entre Nice et Paris
C'est bon quand le train roule dans la nuit
L'amour en wagon-lit

Moi j'aime l'amour en wagon-lit
Entre Nice et Paris
C'est bon quand le train roule dans la nuit
L'amour en wagon-lit



[dailymotion][/dailymotion]

sans oublier
Gérard Manset (encore) : le train du soir
philippe lavil : une locomotive en or
Jean Louis Pick : le train de nuit (on l'écoute là )
Annie Philippe : ticket de quai

Ce train qui roule dans la nuit
Combien de rêves il porte en lui
Mais que de peines il peut laisser
Dans un ticket de quai
Car y a toujours quelqu'un
Qui reste sur le quai des au revoir
Y a toujours quelqu'un qui part
Et qui ne revient pas

Avec ce train l'amour s'en va
Mais cet amour ne saura pas
La force qu'il faut pour jeter
Ce vieux ticket de quai
Car y a toujours quelqu'un
Qui reste sur le quai des au revoir
Y a toujours quelqu'un qui part
Et qui ne revient pas

Des au revoir qui disent adieu
Avec des larmes dans les yeux
Quand l'un ne prend rien qu'un aller
L'autre un ticket de quai
Car y a toujours quelqu'un
Qui reste sur le quai des au revoir
Y a toujours quelqu'un qui part
Et qui ne revient pas.

Et je reste là
Perdue au bout du quai des au revoir
Et je sais au fond de moi
Que tu ne reviendras pas
Que tu ne reviendras pas
Que tu ne reviendras pas

j'ai les disques avec les paroles, mais pas le temps de les scanner pour le moment[u]

Gérard Manset fait partie de ces chanteurs où le train, même évoqué , est souvent présent...
Quant à Jean-Louis Pick, je ne connaissais pas du tout...Merci pour le lien

Michel Delpech encore...Avec un compliment...surprenant peut-être pour qui le reçoit...''


T’ES BELLE COMME UNE LOCOMOTIVE

T’es belle comme une locomotive
Avec ce qu’il faut pour les voyages
Faut pas que j’te rate, attends j’arrive
On part ensemble pour les nuages.
Repeinte à neuf, éblouissante
Nickelée par ci, chromée par là
Et puisque tu es consentante
Je serai voyageur à ton bras,
Je t’emmenerai faire dans la nature
Des galipettes et des bêtises, j’te jure.
Pour ce qui est de correspondances
On écrira si ça nous plaît
Et puisque l’on part en vacances
On laisse en consigne les regrets.

Voici le chef de choeur
De la gare des amours
Qui siffle à la bonne heure
Le feu vert des beaux jours
Les billets de tendresse
Nous mènent au septième classe
Lorsque le garde-ciel
Tire sa barrière d’espace.

T’es belle comme une gare de banlieue
Qu’on aimerait emmener au passage
Mais moi, je peux te dévorer des yeux
Puisque tu es mon paysage.
Et s’il y a des vaches dans les champs
Imagine que c’est ma concierge
Qu’il y a des trains
Qui passent dans le champ
De ses yeux d’invétérée vierge
Qui ne comprend rien
Nos amourettes c’est pas sa faute,
Elle est restée simplette.
Si en sa vie il y avait eu
Un omnibus ou un express
Mais pas un garçon n’est venu
J’en ai le cœur plein de tristesse.

Voici le chef de choeur
De la gare des amours
Qui siffle à la bonne heure
Le feu vert des beaux jours
Les billets de tendresse
Nous mènent au septième classe
Lorsque le garde-ciel
Tire sa barrière d’espace.

T’es belle comme une SNCF
Qu’aurait les rails un peu girons
Pour se balader parmi les trèfles
Des beaux week-ends
Sans réduction, sans réduction
Mais si tu t’électrises de trop,
Je te garantis l’aller-retour
Et par là-dessus un coup de drapeau
Pour un voyage qui tourne court
Mais ça ne peut pas nous arriver
Puisqu’on a ouvert le signal d’aimer
À l’inverse de tous ceux-là qui reviennent
Nous on est au départ
Prends les journaux et les sodas,
Oublie les autres et viens t’asseoir.

T’es belle comme une locomotive
Avec ce qu’il faut pour les voyages
Faut pas que j’te rate, attends j’arrive
On part ensemble pour les nuages.
Repeinte à neuf, éblouissante
Nickelée par ci, chromée par là
Et puisque tu es consentante…

Aie ! souvenir qui ne me rajeunit pas de ma folle jeunesse estudiantine... ... Oserai-je dire qu'en l'écoutant, çà m'a redonné l'envie de danser dessus ?...


Last Train To London (ELO)

It was 9-29,9-29 back street big city.
The sun was going' down,there was music all around
It felt so right.
It was one of those nights,one of those nights when
you feel the world stop turnin',you were standing
There,there was music in the air.I should have been
Away,but I knew I'd have to stay.
CHORUS
Last train to London,just headin' out,
Last train to London,just leavin' town.
But I really want tonight to last forever
I really wanna be with you.
Let the music play on down the line tonight.
It was one of those nights,one of those nights when
You feel the fire is burnin',everybody was there,
Everybody to share,it felt so right.
There you were on your own,lookin' like you were
The only one around,I had to be with you,
Nothin' else that I could do,
I should have been away,but I knew I'd have to say.
Repeat Chorus
Underneath a starry sky,time was still but hours
Must really have rushed by,I didn't realize
But love was in your eyes I really should have
Gone,but love went on and on...
Repeat Chorus



Dernier Train Pour Londres

C'était le 29 octobre, le 29 octobre en bas de la rue de la grande ville
Le soleil se couchait
Il y avait de la musique partout
C'était si bien

C'était une de ces nuits
Une de ces nuits où tu sens que le monde arrête de tourner
Tu te tenais debout là
Il y avait de la musique dans l'air
J'aurais dû être ailleurs
Mais je savais que je devais rester

[Refrain]
Dernier train pour Londres, simplement s'y diriger
Dernier train pour Londres, simplement quitter la ville
Mais je veux vraiment que ce soir dure toujours
Je veux vraiment être avec toi
Laisse la musique jouer le long de la ligne ce soir

etc...