Nos frères et soeurs ... les animaux d'AFrique

Bonsoir,

Me voici de retour d'un mois qui m'aura tenu éloigné de la France mais aussi des trains. Plongée complète dans le Sud de l’Afrique, en Namibie, à la rencontre de la faune principalement. Il s'agissait pour moi, mais aussi pour ma compagne, de se retrouver dans la Nature, une sorte d'appel. Nous n'avons pas été déçu et chaque jour était d'une richesse incroyable. Nous avons fait le plein d'énergie et de cet amour inconditionnel qui est présent ... une énergie bienvenue en ces temps troubles.

Côté photo, je me suis essayé à de nouvelles choses, nouveaux cadrages, etc. Et le plaisir, la rencontre sont là. C'est différent du train, moins froid et répétitif. Je partagerai avec vous quelques vues extraites d'une galerie mise à jour régulièrement sur Flickr. Un dernier mot pour vous dire qu'une de mes sources d'inspiration est le photographe Vincent Munier. Sont dernier livre, Arctique, est un bijou aussi bien au niveau des photos que de la mise en page du livre.

La galerie Flickr est visible ici : https://www.flickr.com/photos/44898314@N06/albums/72157661333783721


Si la plupart des personnes fréquentant les Parcs Africains recherchent les "big five", comprennez lions, guépards, léopards, etc, Kim et moi aimons le règne animal dans son ensemble, de l'éléphant à la petite sauterelle. Et parmi les différentes espèces croisées, il y a de nombreuses antilopes, parfois très petites comme ce steenbok. Les traits sont fins et délicats. Nous avons eu le bonheur de pouvoir observer ce petit être pendant de longues minutes.


Les gnous sont des ruminants comme les vaches, avec une tête aux allures de masques africains. Ils vivent souvent en groupe et se déplacent en longue file, de manière plus ou moins rapide. J'ai tenté d'immortaliser ce mouvement avec un photo à vitesse lente. Le résultat dépasse toutes mes attentes


Toutes ces photos ont été faites en Namibie, dans le Parc d'Etosha. Il se situ sur les rive d'un lac salé à la boue blanche. De nombreux animaux se roulent dedans pour se protéger des parasites. C'est le cas des éléphants qui ont hérité du surnom de "ghost elephant" (les éléphants fantômes). Un nom qui n'est pas sans nous rappeler la diminution massive du nombre de tous ces animaux à cause du braconnage mais surtout de l'expansion de l'homme.

A bientôt pour d'autres rencontres à poils et à plumes !

Renaud

Bonjour Renaud,

Un seul mot : magnifique ! Je suis soufflée par la qualité de ces photos ...

Bonsoir à tous,

Merci pour tes commentaires Hélène. Je suis heureux que tu aimes mon regard sur ce monde-là. Tu connais mon approche envers la Vie Sauvage et tu dois te douter que ces moments, je les ai vécu entièrement, dans le Moment Présent, dans l’Être... Photographiquement, si ce genre de vues ne demande pas de techniques particulières, je me suis vraiment amusé et éclaté.

Je poursuis avec quelques autre photos.


Un gros plan sur le pelage d'un springbok, ces antilopes qui sautent comme des cabris lorsqu'elles s'enfuient. Dans les différents parcs que Kim et moi avons fréquentés nous en avons croisés de milliers, parfois de très près. De tellement près que j'ai pu réaliser ce cliché. Je suis admiratif face à la douceur de ces teintes crèmes, qui se fondent avec le paysage. Tout est si délicat ...


Un lézard de la famille des Agamas scrute l'horizon. Il s'agit d'un femelle photographiée dans le massif de Montagnes Erongo. Les mâles sont plus colorés encore et je vous en présenterai un plus tard.


Cet oiseau s'appelle un courvite à double-collier. Courvite parce que ... bah vous avez deviné non ? Nous avons eu l'incroyable chance de croiser un couple de cette espèce avec un petit ! Je trouve ce cliché assez fabuleux, de par sa rareté et la beauté de ce couple parent-enfant. Et je suis content également d'avoir réussi à le photographier de façon correcte.


Et pour finir, une image d'un jeune lion arrivant à un point d'eau. Ce n'est pas un cliché extraordinaire j'en conviens mais elle est le souvenir d'un moment assez extraordinaire que nous avons vécu ce soir là. Nous étions depuis une dizaine de minutes face à ce point d'eau, à profiter de la belle lumière du soir. Devant nous, girafes, zèbres, impalas, chacals... un bruyant moment de vie. Et puis... le silence, un grand silence. Plus de chants d'oiseau, juste le vent. Les animaux s'écartent de la marre, en regardant vers l'horizon. Puis IL est arrivé. Un jeune lion qui vient se désaltérer. Le seul bruit est celui de sa langue lapant l'eau sous l'attention de tous. Pesantes minutes, impressionnantes et fortes minutes. Puis il s'en est allé comme il était venu.

Il y a une musique d'un groupe électronique qui traduit assez bien cet instant : https://www.youtube.com/watch?v=sJAJ_OzJR3w
I'm the king of my own land.
Facing tempests of dust, I'll fight until the end.
Creatures of my dreams raise up and dance with me!
Now and forever, I'm your king!

Et je dois vous avouer que depuis, je ne supporte plus du tout les images de lions et autres animaux dans les cirques. Je n'aimais déjà pas avant mais depuis, il y a comme une voix au fond de moi qui crie. Voir cet animal tellement craint, avec cette aura ... qui fait le guignol devant une foule. C'est une insulte !

A bientôt pour d'autres moments,

Belle soirée,

Renaud

Superbe, superbe.
Merci Renaud pour le partage de ce moment.
Christian

Fabuleux. Merci Renaud pour ce partage sur tous les plans.

Je me doute à quel point ce voyage est inoubliable...

Bonsoir,

Et merci pour vos commentaires Je complète avec quelques nouvelles vues.

La première est celle d'un "éléphant fantôme" dans un petit fourré. Quand le temps suspend son vol...


Les trois vues suivantes ont été faites dans le même secteur, sur une route où s'avançait une centaine d'animaux : springboks (sur la première photo) mais aussi zèbres et oryx. Ils avaient été boire à une marre toute proche et s'en retournaient dans la savane, à un rythme tranquille. Quelle impression de se retrouver au milieu... Et puis les silhouettes qui s'évanouissent dans la chaleur ... comme un mirage. Nous étions en début d’après-midi et la température était élevée, chaleur redoutable mais bizarrement les clichés sont beaux.


Et au bord du chemin quatre oryx qui profitent d'un minuscule coin d'ombre pour faire la sieste. Quelle est cette grosse masse au dessus d'eux, dans l'arbre ? Un HLM ! Une habitation collective d'oiseaux tisserands dont on peut deviner la silhouette dans l'arbre.


Enfin, une vue dynamique d'un zèbre. Au final il semble flotter dans les nuages !


A bientôt,

Renaud