L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
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L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
...dieu merci...
Dédicace à tous ceux qui croient que la poésie et la philosophie naissent autour d'une tasse de thé en s'échangeant des propos chatiés à l'imparfait du subjonctif...
Dédicace à tous ceux qui croient que la poésie et la philosophie naissent autour d'une tasse de thé en s'échangeant des propos chatiés à l'imparfait du subjonctif...
Dernière édition par Hélène le Ven 19 Nov - 7:14, édité 2 fois
Re: L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
Merci Hélène pour cette vidéo
"POETE VOS PAPIERS" est ausi le titre d'un recueil de poésie pour lequel André BRETON ,alors ami de Léo FERRE ,devait rédiger la préface et après lecture s'est faché avec lui,pour des raisons que mème Léo FERRE n'a jamais comprise.La préface sera écrite par l'auteur lui mème et fera l'objet aussi d'un enregistrement;ce soir j'essaierai de voir si je trouve un lien pour un enregitrement de ce texte .
Ce poème fait parti de ce recueil et mème dans son dernier disque "les vieux copains" Léo FERRE a mis en musique des poèmes de cet ouvrage paru dans les années 50
"POETE VOS PAPIERS" est ausi le titre d'un recueil de poésie pour lequel André BRETON ,alors ami de Léo FERRE ,devait rédiger la préface et après lecture s'est faché avec lui,pour des raisons que mème Léo FERRE n'a jamais comprise.La préface sera écrite par l'auteur lui mème et fera l'objet aussi d'un enregistrement;ce soir j'essaierai de voir si je trouve un lien pour un enregitrement de ce texte .
Ce poème fait parti de ce recueil et mème dans son dernier disque "les vieux copains" Léo FERRE a mis en musique des poèmes de cet ouvrage paru dans les années 50
Fabrice- Nombre de messages : 273
Age : 60
Localisation : Paris
Emploi/loisirs : Cheminot/Photographie
Date d'inscription : 17/12/2008
Re: L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
Merci Fabrice pour toutes ces précisions...André Breton s'est fâché avec beaucoup de monde... Un peu dictatorial...
Avec plaisir si tu trouves cet enregistrement...En attendant je mets les paroles
Bipède volupteur de lyre
Epoux châtré de Polymnie
Vérolé de lune à confire
Grand-Duc bouillon des librairies
Maroufle à pendre à l'hexamètre
Voyou décliné chez les Grecs
Albatros à chaîne et à guêtres
Cigale qui claque du bec
Poète, vos papiers !
Poète, vos papiers !
J'ai bu du Waterman et j'ai bouffé Littré
Et je repousse du goulot de la syntaxe
A faire se pâmer les précieux à l'arrêt
La phrase m'a poussé au ventre comme un axe
J'ai fait un bail de trois six neuf aux adjectifs
Qui viennent se dorer le mou à ma lanterne
Et j'ai joué au casino les subjonctifs
La chemise à Claudel et les cons dits " modernes "
Syndiqué de la solitude
Museau qui dévore du couic
Sédentaire des longitudes
Phosphaté des dieux chair à flic
Colis en souffrance à la veine
Remords de la Légion d'honneur
Tumeur de la fonction urbaine
Don Quichotte du crève-cœur
Poète, vos papiers !
Poète, Papier !
Le dictionnaire et le porto à découvert
Je débourre des mots à longueur de pelure
J'ai des idées au frais de côté pour l'hiver
A rimer le bifteck avec les engelures
Cependant que Tzara enfourche le bidet
A l'auberge dada la crotte est littéraire
Le vers est libre enfin et la rime en congé
On va pouvoir poétiser le prolétaire
Spécialiste de la mistoufle
Emigrant qui pisse aux visas
Aventurier de la pantoufle
Sous la table du Nirvana
Meurt-de-faim qui plane à la Une
Ecrivain public des croquants
Anonyme qui s'entribune
A la barbe des continents
Poète, vos papiers !
Poète, documenti !
Littérature obscène inventée à la nuit
Onanisme torché au papier de Hollande
Il y a partouze à l'hémistiche mes amis
Et que m'importe alors Jean Genet que tu bandes
La poétique libérée c'est du bidon
Poète prends ton vers et fous-lui une trempe
Mets-lui les fers aux pieds et la rime au balcon
Et ta muse sera sapée comme une vamp
Citoyen qui sent de la tête
Papa gâteau de l'alphabet
Maquereau de la clarinette
Graine qui pousse des gibets
Châssis rouillé sous les démences
Corridor pourri de l'ennui
Hygiéniste de la romance
Rédempteur falot des lundis
Poète, vos papiers !
Poète, salti !
Que l'image soit rogue et l'épithète au poil
La césure sournoise certes mais correcte
Tu peux vêtir ta Muse ou la laisser à poil
L'important est ce que ton ventre lui injecte
Ses seins oblitérés par ton verbe arlequin
Gonfleront goulûment la voile aux devantures
Solidement gainée ta lyrique putain
Tu pourras la sortir dans la Littérature
Ventre affamé qui tend l'oreille
Maraudeur aux bras déployés
Pollen au rabais pour abeille
Tête de mort rasée de frais
Rampant de service aux étoiles
Pouacre qui fait dans le quatrain
Masturbé qui vide sa moelle
A la devanture du coin
Poète .... circulez !
Circulez poète !
Circulez !
Avec plaisir si tu trouves cet enregistrement...En attendant je mets les paroles
Bipède volupteur de lyre
Epoux châtré de Polymnie
Vérolé de lune à confire
Grand-Duc bouillon des librairies
Maroufle à pendre à l'hexamètre
Voyou décliné chez les Grecs
Albatros à chaîne et à guêtres
Cigale qui claque du bec
Poète, vos papiers !
Poète, vos papiers !
J'ai bu du Waterman et j'ai bouffé Littré
Et je repousse du goulot de la syntaxe
A faire se pâmer les précieux à l'arrêt
La phrase m'a poussé au ventre comme un axe
J'ai fait un bail de trois six neuf aux adjectifs
Qui viennent se dorer le mou à ma lanterne
Et j'ai joué au casino les subjonctifs
La chemise à Claudel et les cons dits " modernes "
Syndiqué de la solitude
Museau qui dévore du couic
Sédentaire des longitudes
Phosphaté des dieux chair à flic
Colis en souffrance à la veine
Remords de la Légion d'honneur
Tumeur de la fonction urbaine
Don Quichotte du crève-cœur
Poète, vos papiers !
Poète, Papier !
Le dictionnaire et le porto à découvert
Je débourre des mots à longueur de pelure
J'ai des idées au frais de côté pour l'hiver
A rimer le bifteck avec les engelures
Cependant que Tzara enfourche le bidet
A l'auberge dada la crotte est littéraire
Le vers est libre enfin et la rime en congé
On va pouvoir poétiser le prolétaire
Spécialiste de la mistoufle
Emigrant qui pisse aux visas
Aventurier de la pantoufle
Sous la table du Nirvana
Meurt-de-faim qui plane à la Une
Ecrivain public des croquants
Anonyme qui s'entribune
A la barbe des continents
Poète, vos papiers !
Poète, documenti !
Littérature obscène inventée à la nuit
Onanisme torché au papier de Hollande
Il y a partouze à l'hémistiche mes amis
Et que m'importe alors Jean Genet que tu bandes
La poétique libérée c'est du bidon
Poète prends ton vers et fous-lui une trempe
Mets-lui les fers aux pieds et la rime au balcon
Et ta muse sera sapée comme une vamp
Citoyen qui sent de la tête
Papa gâteau de l'alphabet
Maquereau de la clarinette
Graine qui pousse des gibets
Châssis rouillé sous les démences
Corridor pourri de l'ennui
Hygiéniste de la romance
Rédempteur falot des lundis
Poète, vos papiers !
Poète, salti !
Que l'image soit rogue et l'épithète au poil
La césure sournoise certes mais correcte
Tu peux vêtir ta Muse ou la laisser à poil
L'important est ce que ton ventre lui injecte
Ses seins oblitérés par ton verbe arlequin
Gonfleront goulûment la voile aux devantures
Solidement gainée ta lyrique putain
Tu pourras la sortir dans la Littérature
Ventre affamé qui tend l'oreille
Maraudeur aux bras déployés
Pollen au rabais pour abeille
Tête de mort rasée de frais
Rampant de service aux étoiles
Pouacre qui fait dans le quatrain
Masturbé qui vide sa moelle
A la devanture du coin
Poète .... circulez !
Circulez poète !
Circulez !
Re: L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
J'ai rajouté les paroles parce que ras-le-bol de lire ici ou là les mêmes piques de ceux qui ne connaissent la poésie qu'à travers Lamartine ou la philosophie par Kant ou Bachelard...Fort respectables par ailleurs...
Mais Villon, Verlaine, Rimbaud au secours ! ...Vous et tant d'autres, votre si belle poésie s'est écrite dans la rue et parfois dans le caniveau où vous aviez roulé...
Quant à la philosophie, si on l'a posé bien sagement dans des traités, je crois pour ma part qu'elle s'en est toujours échappée pour vivre dans la rue, en faisant un pied de nez à ceux qui voulaient la cloîtrer...Mais c'est là un vaste domaine trop compliqué pour mon pauvre esprit qui a toujours préféré le rêve à la réflexion...
Alors je rappelle simplement aux hermétiques de l'humour qui pensent que l'auto-dérision est une maladie à ne surtout pas attraper , que le nom de ce forum est né d'une plaisanterie comme expliqué dans mon message de bienvenue...Une façon de souligner aussi et de résumer dans son titre que ce forum veut non seulement parler et montrer du train , mais aussi évoquer son impact dans la vie, la création et l'imaginaire des gens...
Quant à la vulgarité , elle est dans la tête des gens et dans leur coeur, pas dans les mots...
Ferré n'est pas vulgaire quand il crie ses dégouts, ses blessures, son non à l'injustice...La sensibilité peut se traduire par la violence des mots...
Tartuffe est vulgaire quand il dit en beau français par la bouche de Molière avec toute l'hypocrisie qui le caractérise :
"Couvrez ce sein que je ne saurais voir.
Par de pareils objets les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées."
Mais il est clair, que dans notre société, tout comme sous Molière, ce langage de faux-cul a de beaux jours devant lui et est même fortement encouragé...
A bon entendeur...
Mais Villon, Verlaine, Rimbaud au secours ! ...Vous et tant d'autres, votre si belle poésie s'est écrite dans la rue et parfois dans le caniveau où vous aviez roulé...
Quant à la philosophie, si on l'a posé bien sagement dans des traités, je crois pour ma part qu'elle s'en est toujours échappée pour vivre dans la rue, en faisant un pied de nez à ceux qui voulaient la cloîtrer...Mais c'est là un vaste domaine trop compliqué pour mon pauvre esprit qui a toujours préféré le rêve à la réflexion...
Alors je rappelle simplement aux hermétiques de l'humour qui pensent que l'auto-dérision est une maladie à ne surtout pas attraper , que le nom de ce forum est né d'une plaisanterie comme expliqué dans mon message de bienvenue...Une façon de souligner aussi et de résumer dans son titre que ce forum veut non seulement parler et montrer du train , mais aussi évoquer son impact dans la vie, la création et l'imaginaire des gens...
Quant à la vulgarité , elle est dans la tête des gens et dans leur coeur, pas dans les mots...
Ferré n'est pas vulgaire quand il crie ses dégouts, ses blessures, son non à l'injustice...La sensibilité peut se traduire par la violence des mots...
Tartuffe est vulgaire quand il dit en beau français par la bouche de Molière avec toute l'hypocrisie qui le caractérise :
"Couvrez ce sein que je ne saurais voir.
Par de pareils objets les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées."
Mais il est clair, que dans notre société, tout comme sous Molière, ce langage de faux-cul a de beaux jours devant lui et est même fortement encouragé...
A bon entendeur...
Re: L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
Je suis tout à fait d'accord avec toi
D'ailleurs c'est la découverte de l'oeuvre de FERRE qui m'a fait déouvrir et apprécier les poètes tels que Verlaine,Rimbaud et Baudelaire.
En ce qui concerne le texte de "poète vos papiers",ce texte est composé de 2 poésies du recueil,quand j'aurais fini mes travaux dans ma chambre évoqués dans un autre post et retrouvé mon exemplaire je mettrais les 2 textes
Quant au texte de la préface je crois l'avoir retrouvé mais si ce n'est pas celui ci je trouve que ce texte illustre bien la pensée de FERRE en ce qui concerne la poésie
http://fr.youtube.com/watch?v=Jjn9lXYmHnE
D'ailleurs c'est la découverte de l'oeuvre de FERRE qui m'a fait déouvrir et apprécier les poètes tels que Verlaine,Rimbaud et Baudelaire.
En ce qui concerne le texte de "poète vos papiers",ce texte est composé de 2 poésies du recueil,quand j'aurais fini mes travaux dans ma chambre évoqués dans un autre post et retrouvé mon exemplaire je mettrais les 2 textes
Quant au texte de la préface je crois l'avoir retrouvé mais si ce n'est pas celui ci je trouve que ce texte illustre bien la pensée de FERRE en ce qui concerne la poésie
http://fr.youtube.com/watch?v=Jjn9lXYmHnE
Dernière édition par Hélène le Mar 3 Fév - 17:05, édité 1 fois (Raison : mise en direct video)
Fabrice- Nombre de messages : 273
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Date d'inscription : 17/12/2008
Re: L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
J'ai mis ta vidéo en direct Fabrice Je connaissais ce superbe texte mais je ne savais pas qu'il s'agissait d'une préface...Il prend aux tripes comme tant d'autres chez Ferré...Toujours si juste dans les mots ...Je sens qu'on va continuer ce fil sur les poètes ...
Re: L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
Je crois qu'aujourd'hui, question de monde, la poésie passe mieux quand elle est chantée...Après tout c'était le cas à l'époque des troubadours...
Pour moi, un des plus beaux poèmes mis en musique par Ferré, c'est La Complainte de Rutebeuf ...
Quand on l'écoute, on pourrait se dire que celà a été écrit aujourd'hui...Or Rutebeuf est un poète du XIIIè siècle dont on ne sait pas grand chose si ce n'est qu'il est mort vers 1285. Son nom même, que l'on trouve dans ses vers, est sans doute un surnom. Il est peut-être d'origine champenoise, vit à Paris, est sans doute poète de profession et traverse des phases de grande pauvreté. Son oeuvre, composée entre 1248 et 1272 dépeint dans les Poèmes de l'infortune la pauvreté, le froid, le jeu, la débauche, tout ce qui fut sûrement sa vie...
Et aujourd'hui, il est toujours là par la magie de mots qui n'ont pas pris une ride...
Pour moi, un des plus beaux poèmes mis en musique par Ferré, c'est La Complainte de Rutebeuf ...
Quand on l'écoute, on pourrait se dire que celà a été écrit aujourd'hui...Or Rutebeuf est un poète du XIIIè siècle dont on ne sait pas grand chose si ce n'est qu'il est mort vers 1285. Son nom même, que l'on trouve dans ses vers, est sans doute un surnom. Il est peut-être d'origine champenoise, vit à Paris, est sans doute poète de profession et traverse des phases de grande pauvreté. Son oeuvre, composée entre 1248 et 1272 dépeint dans les Poèmes de l'infortune la pauvreté, le froid, le jeu, la débauche, tout ce qui fut sûrement sa vie...
Et aujourd'hui, il est toujours là par la magie de mots qui n'ont pas pris une ride...
Re: L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
Quand Ferré rencontre Arthur Rimbaud, çà donne des petites merveilles...
Rimbaud né le 20 octobre 1854 à Charleville, dans les Ardennes, et mort le 10 novembre 1891 à l'hôpital de la Conception à Marseille, le surdoué qui à 21 ans avait déjà tout écrit et abandonne la littérature pour le voyage et l'aventure...
Rimbaud né le 20 octobre 1854 à Charleville, dans les Ardennes, et mort le 10 novembre 1891 à l'hôpital de la Conception à Marseille, le surdoué qui à 21 ans avait déjà tout écrit et abandonne la littérature pour le voyage et l'aventure...
Re: L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
François Villon...né en 1431 à Paris...Etudiant puis clerc à une époque où beaucoup crèvent misère...De bagarre en vol, de poèsie en prison...jusqu'à sa condamnation à la potence...C'est certainement en attendant son exécution qu'il écrit sa célèbre Ballade des Pendus...Mais finalement sa peine est commuée en 1463 à 10 ans de bannissement de Paris...Il disparaît alors et on ne trouve plus aucune trace de lui...
S'il avait pu imaginer qu'il serait toujours connu au XXIè siècle...Comme quoi...
Avec Ferré, on peut faire le tour de plein de poètes tellement il en a chanté...Pour changer quand même...
La superbe Ballade des Pendus par Serge Reggiani
S'il avait pu imaginer qu'il serait toujours connu au XXIè siècle...Comme quoi...
Avec Ferré, on peut faire le tour de plein de poètes tellement il en a chanté...Pour changer quand même...
La superbe Ballade des Pendus par Serge Reggiani
Re: L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
Et plus léger, la Ballade des Dames Du Temps Jadis par Georges Brassens
Re: L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
Bonjour Hélène;
Je possède également cette version de Serge Régianni. A propos de Villon et de Régianni,j'avais acheté en VHS un film où Régianni,au début de sa carrière d'acteur,je ne sais plus si c'était après Casque d'Or,interprétait le role de Villon,malheuresemen la cassette avait un défaut et j'ai du l'échanger contre un autre film le magasin n'ayant plus cette cassette en stock,depuis je n'ai plus retrouvé ce film.
La ballade des pendus a comme autre titre Epitaphe du dit Villon
Et là je vais en revenir à Ferré car en 1980 dans son album La Violence et la Nuit il a mélé ce poème avec un texte à lui et à rebaptisé cette oeuvre FRERES HUMAINS/L'amour n'a pas d'age
Voici le texte de FERRE
L'amour n'a pas d'age
Et la mer étale
Là bas sur la plage
Non plus n'a pas d'age
Les mots sont les mots
Toujours mal crié
Pourtant il faut bien
Se servir des mots
Qu'on nous a laissés
Ecrits sur la vie
Criés dans les cris
Des amants lassés
L'amour n' a pas d'age
Et la mer étale
Là bas sur la plage
Non plus n'a pas d'age
Ferré a par 2 fois chanté cette chanson en public en 1984 au théatre des champs élysées et en 1986 au
Théatre Dejazet dans un spectacle consacré aux poètes
Je possède également cette version de Serge Régianni. A propos de Villon et de Régianni,j'avais acheté en VHS un film où Régianni,au début de sa carrière d'acteur,je ne sais plus si c'était après Casque d'Or,interprétait le role de Villon,malheuresemen la cassette avait un défaut et j'ai du l'échanger contre un autre film le magasin n'ayant plus cette cassette en stock,depuis je n'ai plus retrouvé ce film.
La ballade des pendus a comme autre titre Epitaphe du dit Villon
Et là je vais en revenir à Ferré car en 1980 dans son album La Violence et la Nuit il a mélé ce poème avec un texte à lui et à rebaptisé cette oeuvre FRERES HUMAINS/L'amour n'a pas d'age
Voici le texte de FERRE
L'amour n'a pas d'age
Et la mer étale
Là bas sur la plage
Non plus n'a pas d'age
Les mots sont les mots
Toujours mal crié
Pourtant il faut bien
Se servir des mots
Qu'on nous a laissés
Ecrits sur la vie
Criés dans les cris
Des amants lassés
L'amour n' a pas d'age
Et la mer étale
Là bas sur la plage
Non plus n'a pas d'age
Ferré a par 2 fois chanté cette chanson en public en 1984 au théatre des champs élysées et en 1986 au
Théatre Dejazet dans un spectacle consacré aux poètes
Fabrice- Nombre de messages : 273
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Date d'inscription : 17/12/2008
Re: L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
Merci Fabrice, toujours tellement beaux les textes de Ferré...
Pour Regianni, j'ignorais qu'il avait joué Villon mais j'ai retrouvé ton film sur le net : tourné en 1945 François Villon de André Zwoboda ...
Un des poètes préférés de Ferré..Guillaume Apollinaire (1880-1918 ) Le Pont Mirabeau bien sûr le plus connu de ses poèmes mais bien d'autres comme celui-ci
Pour Regianni, j'ignorais qu'il avait joué Villon mais j'ai retrouvé ton film sur le net : tourné en 1945 François Villon de André Zwoboda ...
Un des poètes préférés de Ferré..Guillaume Apollinaire (1880-1918 ) Le Pont Mirabeau bien sûr le plus connu de ses poèmes mais bien d'autres comme celui-ci
Re: L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
Bonjour Hélène;
A propos d'Apollinaire il existe 3 enregistrements de Léo Ferré de la "Chanson du Mal Aimé" la première qui date de 1954 lors de la création de cette oeuvre et en public en direct de l'opéra de Monté-Carlo complété d'une oeuvre musicale intitulée "La Symphonie interrompue" ce disque est sorti il y a quelques années dans le cadre de l'intégrale " Léo Ferré" que Mathieu Ferré édite aux éditions "La Mémoire et la Mer".
Un second enregisrement paru en 1957 aux éditions ODEON;là Léo Ferré dirige l'orchestre national de la radiodiffusion française et le poème est dit et chanté par des acteurs et chanteur.
En 1972 est paru un autre album aux éditions Barclay où là Léo Ferré chantait et dirigeait l'orchestre.
Je possède ces 3 enregistrements mais je pense que le disque Odéon ne doit plus etre disponible car paru dans une intégrale qui n'a pas été diffusé à "grande échelle" et introuvable depuis et les CD n'ont pas été édité à l'unité sinon les 2 autres sont toujours en vente et peuvent etre acheté directement en ligne auprès des éditions "La Mémoire et la Mer"
Je donne l'adresse du site "officiel" consacré à Léo Ferré,là se trouve plusieurs rubriques dont la boutique en ligne et un forum
http://www.leo-ferre.com/accueil/accueil.html
A propos d'Apollinaire il existe 3 enregistrements de Léo Ferré de la "Chanson du Mal Aimé" la première qui date de 1954 lors de la création de cette oeuvre et en public en direct de l'opéra de Monté-Carlo complété d'une oeuvre musicale intitulée "La Symphonie interrompue" ce disque est sorti il y a quelques années dans le cadre de l'intégrale " Léo Ferré" que Mathieu Ferré édite aux éditions "La Mémoire et la Mer".
Un second enregisrement paru en 1957 aux éditions ODEON;là Léo Ferré dirige l'orchestre national de la radiodiffusion française et le poème est dit et chanté par des acteurs et chanteur.
En 1972 est paru un autre album aux éditions Barclay où là Léo Ferré chantait et dirigeait l'orchestre.
Je possède ces 3 enregistrements mais je pense que le disque Odéon ne doit plus etre disponible car paru dans une intégrale qui n'a pas été diffusé à "grande échelle" et introuvable depuis et les CD n'ont pas été édité à l'unité sinon les 2 autres sont toujours en vente et peuvent etre acheté directement en ligne auprès des éditions "La Mémoire et la Mer"
Je donne l'adresse du site "officiel" consacré à Léo Ferré,là se trouve plusieurs rubriques dont la boutique en ligne et un forum
http://www.leo-ferre.com/accueil/accueil.html
Fabrice- Nombre de messages : 273
Age : 60
Localisation : Paris
Emploi/loisirs : Cheminot/Photographie
Date d'inscription : 17/12/2008
Re: L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
Bonsoir Fabrice,
Tu es incollable sur Ferré Merci pour le lien que j'ai pris...
Tu es incollable sur Ferré Merci pour le lien que j'ai pris...
Re: L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
Apollinaire et ses poèmes à Lou a été aussi magnifiquement chanté par Jean Ferrat et sa voix si chaude...
Re: L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
Comme tu le dis Fabrice, on passe souvent à côté d'un chanteur pour une chanson entendue à longueur de temps et trouvée pas terrible alors qu'à côté, il y en a tant d'autres... Un bon moyen de connaître aussi les chansons moins commerciales, c'est d'acheter la compil des paroles quand elle existe...Après çà permet de rechercher la chanson elle-même...Pour Léo Ferré, ma bible...
La mauvaise graine" (1993)
Édition N°1, 1993
Tous les textes, poèmes et chansons de 1946 à 1993.
La mauvaise graine" (1993)
Édition N°1, 1993
Tous les textes, poèmes et chansons de 1946 à 1993.
Re: L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
Une très bonne "Bible"
Je possède également une "Bible" Georges Brassens dont je donnerais les références quand je l'aurais retrouvée;ce livre contient tous les écrits de l'artiste:roman,chanson,lettres et articles écrit pour le journal LE LIBERTAIRE au milieu des années 50
Je possède également une "Bible" Georges Brassens dont je donnerais les références quand je l'aurais retrouvée;ce livre contient tous les écrits de l'artiste:roman,chanson,lettres et articles écrit pour le journal LE LIBERTAIRE au milieu des années 50
Fabrice- Nombre de messages : 273
Age : 60
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Date d'inscription : 17/12/2008
Re: L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
Dans les poètes contemporains chantés par Ferré...Il y a Jean-Roger Caussimon (1918-1985 ) qu'on a tendance à reconnaître surtout comme acteur...et pourtant que de belles chansons de Léo Ferré sont écrites par lui...qu'il interprétait aussi...
Re: L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
Un autre grand d'aujourd'hui qui a écrit de très beaux poèmes mais aussi beaucoup de paroles de chansons...Drôle comme les media préfèrent effectivement souvent se souvenir de qui chante la chanson...Bernard Dimey (1931-1981)
Deux de ses plus beaux textes ...
Les enfants de Louxor
( Bernard Dimey)
Quand je sens, certains soirs, ma vie qui s'effiloche
Et qu'un vol de vautours s'agite autour de moi,
Pour garder mon sang froid, je tâte dans ma poche
Un caillou ramassé dans la Vallée des Rois.
Si je mourrais demain, j'aurais dans la mémoire
L'impeccable dessin d'un sarcophage d'or
Et pour m'accompagner au long des rives noires
Le sourire éclatant des enfants de Louxor.
À l'intérieur de soi, je sais qu'il faut descendre
À pas lents, dans le noir et sans lâcher le fil,
Calme et silencieux, sans chercher à comprendre,
Au rythme des bateaux qui glissent sur le Nil,
C'est vrai, la vie n'est rien, le songe est trop rapide,
On s'aime, on se déchire, on se montre les dents,
J'aurais aimé pourtant bâtir ma Pyramide
Et que tous mes amis puissent dormir dedans.
Combien de papyrus enroulés dans ma tête
Ne verront pas le jour... ou seront oubliés
Aussi vite que moi?... Ma légende s'apprête,
Je suis comme un désert qu'on aurait mal fouillé.
Si je mourais demain, je n'aurais plus la crainte
Ni du bec du vautour ni de l'oeil du cobra.
Ils ont régné sur tant de dynasties éteintes...
Et le temps, comme un fleuve, à la force des bras...
Les enfants de Louxor ont quatre millénaires,
Ils dansent sur les murs et toujours de profil,
Mais savent sans effort se dégager des pierres
À l'heure où le soleil se couche sur le Nil.
Je pense m'en aller sans que nul ne remarque
Ni le bien ni le mal que l'on dira de moi
Mais je déposerai tout au fond de ma barque
Le caillou ramassé dans la Vallée des Rois.
JE NE DIRAI PAS TOUT
Je ne dirai pas tout
J'aurai passé ma vie à me décortiquer, à me déshabiller
A donner en spectacle à n'importe quel prix ce que j'avais
De plus précieux, de plus original
Plus vivant que moi-même
Au prix de quels efforts
Je ne le dirai pas
Je ne dirai pas tout
On passe au beau milieu de ses contemporains et la
figuration n'est pas intelligente
Ils ont tous un cerveau fendu par le milieu
Dont toute une moitié se transforme en silex
Je vais jour après jour, envers et contre tout, vers mon
Point de départ
Cercueil aussi tranquille, aussi doux qu'un berceau
Le besoin de parler ne m'a pas réussi
Les hommes sont cruels et crèvent de tendresse
Les femmes sont fidèles aux amours de hasard
Tout le talent du monde est à vendre à bas prix et qui
L'achètera ne saura plus qu'en faire
L'animal a raison qui sait tuer pour vivre...
Les animaux sont purs, ils n'ont pas inventé la morale
Au rabais, les forces de police
Ni la peur du néant, ni le Bon Dieu chez soi
Ni l'argent ni l'envie
Ni l'atroce manie de rendre la justice
Les poissons de la mer n'ont pas d'infirmités
Là, chacun se dévore et s'arrache et s'étripe
Et le meilleur des mondes est encore celui-là
Sans paroles perdues, sans efforts de cervelle,
Mensonges cultivés, mis au point, sans techniques...
L'antilope sait bien qu'un lion la mangera, elle reste
Gracieuse
La savane est superbe, elle y prend son plaisir
Et moi
De jour en jour
Je suis comme un crapaud, de plus en plus petit,
Ecrasé, aplati malheureux sous une planche de jardin
Le soleil me fait peur... Vos regards d'imbécile ont eu
Raison de moi
Je ne dirai pas tout
J'ai compris trop de choses
Mais de comprendre ou pas nul n'en devient plus riche,
La vie comme un brasier finira par gagner
Attendu que la cendre est au bout de la route
Et que tous les squelettes ont l'air d'être parents
Je croyais autrefois, à l'âge des étoiles et des sources et
Du rire et des premiers espoirs
Etre né pour tout dire
N'être là que pour ça
Intoxiqué très tôt par le besoin d'écrire, je me suis
Avancé parmi vous, pas à pas,
Et l'on m'a regardé comme un énergumène
Comme un polichinelle au sifflet bien coupé
Qui savait amuser son monde...
A la rigueur...
Le faire un peu sourire, le faire un peu pleurer
J'aurais pu devenir assez vite un virtuose mais le goût
M'est passé de parler dans le vent
Je ne dirai pas tout
J'ai le sang plein d'alcool, d'un alcool de colère
Et je vais achever ma vie dans un bocal comme un poisson
Chinois
Peut-être un cœlacanthe...
J'aurai, j'en suis certain, de l'intérêt plus tard
Vous aurez des machines à faire parler les morts
Je vous raconterai mes crimes et ma légende et je vous
Offrirai des mensonges parfaits
Que vous mettrez en vers, en musique, en images
Mais vous aurez beau faire
Je ne dirai pas tout !
Je suis le descendant du vautour et du poulpe
Mes ancêtres, autrefois, survolaient vos jardins
Et sillonnaient vos mers
Je ne dirai pas tout... Tant de peine perdue
On peut avoir à dix huit ans l'impérieux besoin d'aller
Prêcher dans le désert
Devant un auditoire de fantômes illettrés, de beaux
Analphabètes ou de milliardaires courtois
Ni plus ou moins idiots qu'un ouvrier d'usine...
Mais l'âge m'est passé des sermons de ce genre
Je ne dirai pas tout !
Or, tout me reste à dire.
Et une video
Deux de ses plus beaux textes ...
Les enfants de Louxor
( Bernard Dimey)
Quand je sens, certains soirs, ma vie qui s'effiloche
Et qu'un vol de vautours s'agite autour de moi,
Pour garder mon sang froid, je tâte dans ma poche
Un caillou ramassé dans la Vallée des Rois.
Si je mourrais demain, j'aurais dans la mémoire
L'impeccable dessin d'un sarcophage d'or
Et pour m'accompagner au long des rives noires
Le sourire éclatant des enfants de Louxor.
À l'intérieur de soi, je sais qu'il faut descendre
À pas lents, dans le noir et sans lâcher le fil,
Calme et silencieux, sans chercher à comprendre,
Au rythme des bateaux qui glissent sur le Nil,
C'est vrai, la vie n'est rien, le songe est trop rapide,
On s'aime, on se déchire, on se montre les dents,
J'aurais aimé pourtant bâtir ma Pyramide
Et que tous mes amis puissent dormir dedans.
Combien de papyrus enroulés dans ma tête
Ne verront pas le jour... ou seront oubliés
Aussi vite que moi?... Ma légende s'apprête,
Je suis comme un désert qu'on aurait mal fouillé.
Si je mourais demain, je n'aurais plus la crainte
Ni du bec du vautour ni de l'oeil du cobra.
Ils ont régné sur tant de dynasties éteintes...
Et le temps, comme un fleuve, à la force des bras...
Les enfants de Louxor ont quatre millénaires,
Ils dansent sur les murs et toujours de profil,
Mais savent sans effort se dégager des pierres
À l'heure où le soleil se couche sur le Nil.
Je pense m'en aller sans que nul ne remarque
Ni le bien ni le mal que l'on dira de moi
Mais je déposerai tout au fond de ma barque
Le caillou ramassé dans la Vallée des Rois.
JE NE DIRAI PAS TOUT
Je ne dirai pas tout
J'aurai passé ma vie à me décortiquer, à me déshabiller
A donner en spectacle à n'importe quel prix ce que j'avais
De plus précieux, de plus original
Plus vivant que moi-même
Au prix de quels efforts
Je ne le dirai pas
Je ne dirai pas tout
On passe au beau milieu de ses contemporains et la
figuration n'est pas intelligente
Ils ont tous un cerveau fendu par le milieu
Dont toute une moitié se transforme en silex
Je vais jour après jour, envers et contre tout, vers mon
Point de départ
Cercueil aussi tranquille, aussi doux qu'un berceau
Le besoin de parler ne m'a pas réussi
Les hommes sont cruels et crèvent de tendresse
Les femmes sont fidèles aux amours de hasard
Tout le talent du monde est à vendre à bas prix et qui
L'achètera ne saura plus qu'en faire
L'animal a raison qui sait tuer pour vivre...
Les animaux sont purs, ils n'ont pas inventé la morale
Au rabais, les forces de police
Ni la peur du néant, ni le Bon Dieu chez soi
Ni l'argent ni l'envie
Ni l'atroce manie de rendre la justice
Les poissons de la mer n'ont pas d'infirmités
Là, chacun se dévore et s'arrache et s'étripe
Et le meilleur des mondes est encore celui-là
Sans paroles perdues, sans efforts de cervelle,
Mensonges cultivés, mis au point, sans techniques...
L'antilope sait bien qu'un lion la mangera, elle reste
Gracieuse
La savane est superbe, elle y prend son plaisir
Et moi
De jour en jour
Je suis comme un crapaud, de plus en plus petit,
Ecrasé, aplati malheureux sous une planche de jardin
Le soleil me fait peur... Vos regards d'imbécile ont eu
Raison de moi
Je ne dirai pas tout
J'ai compris trop de choses
Mais de comprendre ou pas nul n'en devient plus riche,
La vie comme un brasier finira par gagner
Attendu que la cendre est au bout de la route
Et que tous les squelettes ont l'air d'être parents
Je croyais autrefois, à l'âge des étoiles et des sources et
Du rire et des premiers espoirs
Etre né pour tout dire
N'être là que pour ça
Intoxiqué très tôt par le besoin d'écrire, je me suis
Avancé parmi vous, pas à pas,
Et l'on m'a regardé comme un énergumène
Comme un polichinelle au sifflet bien coupé
Qui savait amuser son monde...
A la rigueur...
Le faire un peu sourire, le faire un peu pleurer
J'aurais pu devenir assez vite un virtuose mais le goût
M'est passé de parler dans le vent
Je ne dirai pas tout
J'ai le sang plein d'alcool, d'un alcool de colère
Et je vais achever ma vie dans un bocal comme un poisson
Chinois
Peut-être un cœlacanthe...
J'aurai, j'en suis certain, de l'intérêt plus tard
Vous aurez des machines à faire parler les morts
Je vous raconterai mes crimes et ma légende et je vous
Offrirai des mensonges parfaits
Que vous mettrez en vers, en musique, en images
Mais vous aurez beau faire
Je ne dirai pas tout !
Je suis le descendant du vautour et du poulpe
Mes ancêtres, autrefois, survolaient vos jardins
Et sillonnaient vos mers
Je ne dirai pas tout... Tant de peine perdue
On peut avoir à dix huit ans l'impérieux besoin d'aller
Prêcher dans le désert
Devant un auditoire de fantômes illettrés, de beaux
Analphabètes ou de milliardaires courtois
Ni plus ou moins idiots qu'un ouvrier d'usine...
Mais l'âge m'est passé des sermons de ce genre
Je ne dirai pas tout !
Or, tout me reste à dire.
Et une video
Re: L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
Fabrice a écrit:Bonjour Hélène;
Je possède également cette version de Serge Régianni. A propos de Villon et de Régianni,j'avais acheté en VHS un film où Régianni,au début de sa carrière d'acteur,je ne sais plus si c'était après Casque d'Or,interprétait le role de Villon,malheuresemen la cassette avait un défaut et j'ai du l'échanger contre un autre film le magasin n'ayant plus cette cassette en stock,depuis je n'ai plus retrouvé ce film.
La ballade des pendus a comme autre titre Epitaphe du dit Villon
Et là je vais en revenir à Ferré car en 1980 dans son album La Violence et la Nuit
Bonsoir,
En relisant ce Fil je m'aperçoit que j'ai commis une "énorme" bévue le titre de l'album de Léo Ferré est La Violence et l'Ennui
Fabrice- Nombre de messages : 273
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Date d'inscription : 17/12/2008
Re: L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
Ben çà s'appelle juste un lapsus...La nuit de l'ennui...ou vice-versa pour les insomniaques...
Re: L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
Hélène a écrit:Dans les poètes contemporains chantés par Ferré...Il y a Jean-Roger Caussimon (1918-1985 ) qu'on a tendance à reconnaître surtout comme acteur...et pourtant que de belles chansons de Léo Ferré sont écrites par lui...qu'il interprétait aussi...
Voici un DVD que je viens de me procurer;j'ai du le commander sur le site de la FNAC car je ne l'ai pas trouvé dans 2 magasin de cette enseigne à Paris
Sa distribution doit etre limitée
J'avais vu la parution de ce DVD sur le site officiel Léo Ferré
Fabrice- Nombre de messages : 273
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Re: L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
Quel beau document çà doit être...Que des grands interprètes...et les inégalées émissions de JC Averty...Merci Fabrice...Je viens de voir qu'il est sur Amazon, je pense que je vais l'acheter...
Re: L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
Reggiani toujours , un des plus grands interprètes de tous ces textes...C'est la chanson d'un film et les paroles de J.L.Dabadie, mais, vu sa beauté, je trouve qu'elle a sa place dans ce fil...
Re: L'imparfait n'est pas que du subjonctif...
Pour parler de la poésie , née de tous les jours, dans la rue aussi , rien de mieux que ce livre paru il y a quelques années...une petite merveille d'une prof de poésie à l'université de Nice...
S'il fallait en tirer une seule phrase, ce serait " la poésie, au jour le jour, pour le meilleur et pour le pire ."
et encore...
" Et c'est une constante magnifique que de tous temps, dans les périodes les plus noires de l'humanité, c'est la poésie ( plus que le roman par exemple ) qui vient spontanément à notre secours et nous apporte le plus de réconfort. La poésie, sans doute parce qu'elle nous parle de façon à la fois plus intime et plus secrète, dans un langage que nous comprenons, même si parfois le sens nous échappe, car restent, au-delà du mot pour mot, ces images qui nous parlent et nous font rêver, rire et pleurer, restent ce rythme, cette respiration qui nous apaisent, rétablissent l'équilibre menacé, nous font respirer mieux.
La poésie, ce don de la vie."
On y trouve des pages magnifiques sur les poètes résistants comme Desnos, jusqu'au bout...vainqueur avec les mots....
Et pour exprimer tout celà ; quoi de mieux que cette video de Laurent Terzieff qui a sa place sur ce fil...
S'il fallait en tirer une seule phrase, ce serait " la poésie, au jour le jour, pour le meilleur et pour le pire ."
et encore...
" Et c'est une constante magnifique que de tous temps, dans les périodes les plus noires de l'humanité, c'est la poésie ( plus que le roman par exemple ) qui vient spontanément à notre secours et nous apporte le plus de réconfort. La poésie, sans doute parce qu'elle nous parle de façon à la fois plus intime et plus secrète, dans un langage que nous comprenons, même si parfois le sens nous échappe, car restent, au-delà du mot pour mot, ces images qui nous parlent et nous font rêver, rire et pleurer, restent ce rythme, cette respiration qui nous apaisent, rétablissent l'équilibre menacé, nous font respirer mieux.
La poésie, ce don de la vie."
On y trouve des pages magnifiques sur les poètes résistants comme Desnos, jusqu'au bout...vainqueur avec les mots....
Et pour exprimer tout celà ; quoi de mieux que cette video de Laurent Terzieff qui a sa place sur ce fil...
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