Le blues du spotter
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Le blues du spotter
Mercredi 10 septembre 2008.
Il est des jours où le regard du spotter oublie le train en tant qu'objet pour se concentrer sur l'univers du train proprement dit. C'est ainsi que suite à une première séance photo désastreuse sur la ligne de la Bresse, (chronique à suivre...) je décide de pousser jusqu'à l'artère impériale. Mon choix se porte sur Varennes le Grand où ma carte routière mentionne une gare tout près de la route nationale.
J'arrive sur place pour me rendre compte que la dite gare est à présent désaffectée avec tout ce que cela peut comporter de laisser-aller. J'aurais pu vous proposer des dizaines de photos, les mettre en N&B. Mais cela aurait apporté une dimension plus triste encore à ce spectacle.
Voici donc quelques images de cette fin de matinée, où pour couronner le tout, les circulations se sont faites rares...
Tout d'abord la localisation. Ce n'est que sur l'ordinateur que je me suis aperçu des verticales (poteau, pylône, et brins d'herbe), mon intention n'était que de photographier le Pk. Comme quoi...
Puis la photo de la gare de Varennes le grand. Plus que 2 voies. Derrière moi, non photographié, une ancienne halle à marchandises, transformée en hangar, puis un petit parc ex parc d'infrastructure avec traverses, blocs de béton, caniveaux etc, le tout totalement à l'abandon. De l'autre côté de la gare (je n'y suis pas allé) existence d'un petit faisceau de garage, totalement envahi par les herbes.
Puis une vue un peu plus rapprochée pour constater la fermeture de la gare. Fermée oui mais pas pour tout le monde : squat plutôt que location...
Un témoignage de l'abandon total, cette coque de lanterne à même le sol, près d'une maisonnette plus ou moins retapée :
Cette maisonnette, la voici. Je suppose qu'elle a servi, lorsque le parc à matériel de l'infra existait encore :
Et le plus choquant à mes yeux, c'est cette plaque sur cette maison, sans même une fleur ou même une gerbe fanée témoignage d'un souvenir récent. Espérons que le jour où cette maison disparaîtra, cette plaque restera dans le voisinage , en bonne place.
J'aurais pu multiplier les exemples, mais à quoi bon? Ne soyons pas passéistes, le futur est en marche paraît-il...
Après cela, j'ai quitté ces lieux sans âme, pour un autre endroit plus accueillant mais ceci est une autre histoire.
A+lbert
Il est des jours où le regard du spotter oublie le train en tant qu'objet pour se concentrer sur l'univers du train proprement dit. C'est ainsi que suite à une première séance photo désastreuse sur la ligne de la Bresse, (chronique à suivre...) je décide de pousser jusqu'à l'artère impériale. Mon choix se porte sur Varennes le Grand où ma carte routière mentionne une gare tout près de la route nationale.
J'arrive sur place pour me rendre compte que la dite gare est à présent désaffectée avec tout ce que cela peut comporter de laisser-aller. J'aurais pu vous proposer des dizaines de photos, les mettre en N&B. Mais cela aurait apporté une dimension plus triste encore à ce spectacle.
Voici donc quelques images de cette fin de matinée, où pour couronner le tout, les circulations se sont faites rares...
Tout d'abord la localisation. Ce n'est que sur l'ordinateur que je me suis aperçu des verticales (poteau, pylône, et brins d'herbe), mon intention n'était que de photographier le Pk. Comme quoi...
Puis la photo de la gare de Varennes le grand. Plus que 2 voies. Derrière moi, non photographié, une ancienne halle à marchandises, transformée en hangar, puis un petit parc ex parc d'infrastructure avec traverses, blocs de béton, caniveaux etc, le tout totalement à l'abandon. De l'autre côté de la gare (je n'y suis pas allé) existence d'un petit faisceau de garage, totalement envahi par les herbes.
Puis une vue un peu plus rapprochée pour constater la fermeture de la gare. Fermée oui mais pas pour tout le monde : squat plutôt que location...
Un témoignage de l'abandon total, cette coque de lanterne à même le sol, près d'une maisonnette plus ou moins retapée :
Cette maisonnette, la voici. Je suppose qu'elle a servi, lorsque le parc à matériel de l'infra existait encore :
Et le plus choquant à mes yeux, c'est cette plaque sur cette maison, sans même une fleur ou même une gerbe fanée témoignage d'un souvenir récent. Espérons que le jour où cette maison disparaîtra, cette plaque restera dans le voisinage , en bonne place.
J'aurais pu multiplier les exemples, mais à quoi bon? Ne soyons pas passéistes, le futur est en marche paraît-il...
Après cela, j'ai quitté ces lieux sans âme, pour un autre endroit plus accueillant mais ceci est une autre histoire.
A+lbert
Re: Le blues du spotter
Très beau reportage Albert....Oui on n'a que l'embarras du choix pour trouver ce genre de sujet qui résume peut-être mieux que tout cette France à (au moins) deux vitesses...Pourquoi le ferroviaire y échapperait-il ?
Quant à la plaque, vu son entretien...j'imagine sa destination le jour où la maison disparaîtra et je le dis tout simplement...çà me donne envie de vomir...
Quant à la plaque, vu son entretien...j'imagine sa destination le jour où la maison disparaîtra et je le dis tout simplement...çà me donne envie de vomir...
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