Les chemins de fer français

Il s'agit d'un fascicule de la Documentation Photographique ( La Documentation Française éditions de la Présidence du Conseil) de 1952, un hors-série ( textes et photos ) consacré au chemin de fer...

J'avoue que mes repères sur ce qu'on peut mettre ou pas comme documents anciens sur internet sont dans le flou complet tant celà semble varier...J'ai remarqué aussi que les grands forums ne semblaient pas trop avoir d'état d'âme à ce sujet...Alors j'ai décidé de vous mettre par petits bouts ce document qui m'appartient...Et si celà pose problème, je l'enlèverai aussitôt...

Quand est-ce que tu nous donneras la permission de tourner la page ?...

D'accord, je sais, on dit toujours que la curiosité est un vilain défaut. Pour ma part, je revendique le contraire, non mais!


Amicalement,
Daniel

P-S : Bon...
Ce qui est admirable, sur ce forum, c'est que l'on a les réponses avant même de poser lers questions !
Hélène !!

Merci

En regardant sur la quatrième photo , la carte du bas à droite "transport des fruits et légumes", je me faisais la réflexion que c'est exactement la carte de ce qui est aujourd'hui dévolu au transport routier...notamment l'axe Perpignan-vallée du Rhône-Dijon où les cohortes de camions remontent par l'A9 et l'A6 , les primeurs d'Espagne et du marché ST Charles à Perpignan ( 2ème plus important après Rungis )...à destination de Paris et du reste de l'Europe...

Une petite observation que je me suis faite étudiant de près le second post, et plus particulièrement sur la page consacrée au "ravitaillement de Paris par le chemin de fer" :
Que nous reste-t-il aujourd'hui, un demi-siècle plus tard ? Juste un train; mis en service il y a à peine plus d'un an; le "Monoprix", composé d'un wagon mu par une 69000, desservant un quai souterrain au niveau de Paris-Bercy les jours ouvrables...
Alors que, si l'on y regarde de très près, même l'avitaillement en lait frais était assuré à l'époque! Je dis bien lait frais, mais cela n'engage que moi, sur l'observation du fait que les distances kilométriques entre les points de chargement et la capitale étaient très courtes...
Quand je pense qu"aujourd'hui le Fret de notre grande maison vacille et que le périphérique parisien sature de milles-pattes...


Amicalement,
Daniel

Sur toutes les cartes, on voit la même évolution...Que de différence en presque 60 ans...Que sera le transport dans 60 ans ?...Seule l'imagination peut le dire...Mais par la force des choses, à mon avis, il ne sera plus routier...

Alors là, c'est un scoop !!!
Des wagons sur pneus avec des bogies cinq essieux de surcroît !!!!!

Amicalement,
Daniel

Je ne sais pas si quelqu'un peut nous en dire plus sur cette "curiosité"...Je suppose que l'essai n'a pas dû être trop concluant puisque çà n'a pas été développé...

Hélène a écrit:Je ne sais pas si quelqu'un peut nous en dire plus sur cette "curiosité"...Je suppose que l'essai n'a pas dû être trop concluant puisque çà n'a pas été développé...

Bonsoir Hélène !

Lorsque j'allais chez mes grands parents à Nancy au début des années 50, une de mes distractions était d'aller regarder passer le "train pneus", Paris-Strasbourg. A l'époque, et du haut de mes 10-12 ans, je n'ai pas pensé à compter les essieux des bogies des voitures, mais, sur le lien suivant, en comptant vite quand ça passe on peut vérifier qu'il y en a bien cinq

http://fr.truveo.com/DE-PARIS-A-STRASBOURG-DANS-LE-TRAIN-SUR-PNEUS/id/2077102401

Sous le lien suivant - http://pagesperso-orange.fr/trainalsace/blutzelreseau.htm - on trouve une description de ce train mythique (à son époque):
"Mon attente est enfin récompensée. L'échappement sourd d'une quatre cylindres compound parvient au loin, coup de sifflet, un court silence puis voilà la 'Baleine Bleue' émerger du tunnel.

C'est la 230K276 qui a le privilège de remorquer aujourd'hui le 'Gummizug' - surnom alsacien donné au train sur pneus (traduction littéral: train caoutchouc) . C'est LE train drapeau de la ligne 1., rapide 4, qui va effectuer les 504 kilomètres de Strasbourg à Paris en 5H15 avec arrêts à Nancy et Bar-le-Duc, sans changements de machine ou d'équipe !!!

A l'époque, la région Est possédait le ruban bleu européen de la plus longue étape réalisé avec une seule machine à vapeur. (Section Paris-Mulhouse -Hausbergen par la ligne 4)

Le convoi s'approche rapidement, la machine est en plein travail, cette rame de six voitures monté sur 120 pneus Michelin et ne tarant que 90 tonnes offre autant de résistance qu'une rame classique.

Déjà elle est passé, le silence du roulement de la rame tranche résolument face aux coups d'échappements sec de la machine."

Le problème qui devait causer condamnation de la solution pneus, comme pour les michelines, y apparaît clairement "cette rame de six voitures monté sur 120 pneus Michelin et ne tarant que 90 tonnes offre autant de résistance qu'une rame classique." A partir du moment où on a été capable de réaliser des bogies avec roues fer confortables, la solution pneus ne pouvait survivre.

A titre personnel je trouve que la 230k qui remorquait ce train avait les plus beaux parefumées qui aient jamais été dessinés

Merci beaucoup Brayaud d'avoir apporté une réponse à mes interrogations et pour ces liens...Je ne connaissais absolument pas ...Une expérience parmi d'autres dont on a cru qu'elle allait révolutionner le monde ferroviaire et qui finalement , a été vite dépassée par une nouvelle évolution...

Les deux dernières pages de ce fascicule...












Si les photos sont pour certaines superbes, c'est surtout le texte "dans son jus" de 1952 que j'avais envie de mettre...Tant on peut mesurer l'évolution...au niveau du fret notamment...Comme la a dernière photo notamment et son commentaire "de porte à porte" ...