Une verte dans un pays vert
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Une verte dans un pays vert
Grâce à l'info passée par un ami, ce matin 28 juin 2009, j'ai pu fixer pour la première fois cette machine enroulement exceptionnel sur la ligne de Lons. N'ayant pas le temps d'aller dans cette gare y faire des photos statiques (c'est pas trop facile, compte tenu d'un soleil encore sur l'arrière) je me suis rabattu sur Bréry à 5 kms de chez moi. Pour le coup, il ne fallait pas se rater. J'espère que les photos vite faites seront à la hauteur de vos attente.
Je dois ajouter pour la petite histoire, que je n'ai toujours pas vu cette locomotive. En effet, l'oeil rivé sur l'écran de mon APN, le train m'est passé sous le nez sans que réellement je l'ai dans mon champ de vision réel. Je suis donc un peu frustré et les photos que je vous présente, je les regarde un peu comment étant celles d'un autre. Drôle d'impression...
La belle et sa rame à l'approche :
Puis un plan rapproché et recadré avant qu'elle ne reparte vers d'autres horizons.
A+lbert
Je dois ajouter pour la petite histoire, que je n'ai toujours pas vu cette locomotive. En effet, l'oeil rivé sur l'écran de mon APN, le train m'est passé sous le nez sans que réellement je l'ai dans mon champ de vision réel. Je suis donc un peu frustré et les photos que je vous présente, je les regarde un peu comment étant celles d'un autre. Drôle d'impression...
La belle et sa rame à l'approche :
Puis un plan rapproché et recadré avant qu'elle ne reparte vers d'autres horizons.
A+lbert
Re: Une verte dans un pays vert
Superbe...Alors merci de ton altruisme d'avoir privilégié la photo , mais je comprends ta frustration...
D'ailleurs , il m'arrive parfois un drôle de sentiment...J'avoue que de plus en plus , je me promène en regardant les choses avec l'oeil du photographe et en me disant "zut, si tu avais l'appareil là..." et puis parfois , je me dis...Et si tu vivais les choses au lieu de les regarder avec un appareil dans la tête ?...et là je m'efforce d'oublier cette vision...
C'est Bernard Giraudeau , qui a beaucoup bourlingué pour filmer le monde, qui écrivait
"Filmer, voilà ce que j'ai voulu faire, pour piller, pour ne rien perdre, pour retenir l'enfance, pour garder quelque chose du regard des hommes et de l'instant.
C'était naïf et présomptueux, comme de cueillir sous la tuile déplacée le rayon de soleil avec la main et le glisser entre les pages d'un livre. Croire que je pouvais figer le moment, retenir l'authenticité d'un visage, d'un acte, était dérisoire même si j'ai tissé de belles histoires, mais elles n'étaient que des histoires, des contes, des esquisses de vie. Je n'avais pris que des papillons qui perdaient leur pollen dans les mailles du filet en attendant l'épingle du collectionneur. J'épinglais des instants. J'ai aimé faire celà mais je n'ai regardé le monde que dans l"étroite fenêtre de mon appareil. J'ai aimé tricher avec le vécu, j'ai inventé, recousu, sculpté autrement la réalité proposée. J'ai occulté une part de l'essentiel. J'ai filmé l'instant sans le vivre jamais. J'avais peur de le perdre."
"
Je crois que çà peut être effectivement le revers de la médaille...
D'ailleurs , il m'arrive parfois un drôle de sentiment...J'avoue que de plus en plus , je me promène en regardant les choses avec l'oeil du photographe et en me disant "zut, si tu avais l'appareil là..." et puis parfois , je me dis...Et si tu vivais les choses au lieu de les regarder avec un appareil dans la tête ?...et là je m'efforce d'oublier cette vision...
C'est Bernard Giraudeau , qui a beaucoup bourlingué pour filmer le monde, qui écrivait
"Filmer, voilà ce que j'ai voulu faire, pour piller, pour ne rien perdre, pour retenir l'enfance, pour garder quelque chose du regard des hommes et de l'instant.
C'était naïf et présomptueux, comme de cueillir sous la tuile déplacée le rayon de soleil avec la main et le glisser entre les pages d'un livre. Croire que je pouvais figer le moment, retenir l'authenticité d'un visage, d'un acte, était dérisoire même si j'ai tissé de belles histoires, mais elles n'étaient que des histoires, des contes, des esquisses de vie. Je n'avais pris que des papillons qui perdaient leur pollen dans les mailles du filet en attendant l'épingle du collectionneur. J'épinglais des instants. J'ai aimé faire celà mais je n'ai regardé le monde que dans l"étroite fenêtre de mon appareil. J'ai aimé tricher avec le vécu, j'ai inventé, recousu, sculpté autrement la réalité proposée. J'ai occulté une part de l'essentiel. J'ai filmé l'instant sans le vivre jamais. J'avais peur de le perdre."
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Je crois que çà peut être effectivement le revers de la médaille...
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