Photographies d'appareils photographiques

Rien à voir avec le train.


Ensign Ful-Vue de 1948. Appareil anglais d'aspect original !

Bonjour ,

Ma participation... Boîte Kodack...

J'aime bien aussi les boîtes avec leur système de fermeture !

Pour le mien, c'est un Ensign Ful Vue (anglais) de 1948 environ.

Univex Mercury, appareil américain vers 1940. Un obturateur rotatif (d'où l'aspect bossu) allant jusqu'au 1/1000, un châssis en fonte d'aluminium massif, son esthétique s'adresse directement à l'inconscient.

Bonjour,

C'est vrai que c'est une superbe esthétique... Tu as une collection ? ...

Oui, des trucs bizarres.

Bencini comet, tout petit appareil italien 1950, format 127
Harmonie de formes et de matières, régularité gauche, surgissement droit.

Fex INDO Comodor, appareil basique français fin des années 1960-début 1970.
Utilisé comme appareil publicitaire.




La cité radieuse et l'école maternelle de Rezé (Le Corbusier), il y a des points de ressemblance.

Ah Le Corbusier ! Quand un architecte pense aussi aux gens qui vont habiter et à leur vie ... c'est si rare...

Sinon pour parler appareils, je suis impressionnées par le design de l'Italien cet effet brut qui s'en dégage...

Bilora Bella 66, Appareil allemand vers 1959



Appareil d'une grande beauté de forme et de couleur, simple et élégant dans sa hauteur.

Bonjour,

C'est un beau sujet que tu as ouvert là...d'autant que sans leur existence, toute une partie de ce forum n'existerait pas... et j'avoue que je prends plaisir à découvrir ces appareils au design si différent...

Coronet Popular Twelve.
Appareil anglais vers 1952.
Qualifié d'appareil le plus laid du monde, le Popular Twelve accumule les prouesses:


.un déclencheur fonctionnant du bas vers le haut
.des formes complexes fonctionnellement inutiles (c'est de la bakélite et non de la matière plastique)
.une vraie inscription T/I pour la pause et l'instantané, mais pas de bouton qui correspond (au dessus
du O de Coronet)
.une simple lentille ménisque située derrière (!) l'obturateur
.une fermeture à glissière éprouvante




Un objet industriel étrange et attachant qui ne mérite pas sa qualification (il y a de la concurrence).

Ils en ont vendu ?...

C'était un appareil peu cher, donc je pense que oui (mais je n'ai rien pour le prouver).

Coronet, après la guerre, a commercialisé avec la marque française Tiranty pas mal de boitiers
en France, par exemple les appareils 'Le Polo' 'Bobox' 'Eclair Lux'! (source: camerapedia)

On trouve facilement des boîtiers français de marque Coronet (ressemblant à ton Kodak) dans les brocantes
pour trois fois rien.

Merci pour ces précisions...

Un des appareils considérés comme les plus réussis: le Kodak Bantam Spécial Art déco.
Conçu en 1936 par le designer et architecte américain Walter Dorwin Teague, le Bantam spécial Art déco
comporte une coque repliable en fonte d'aluminium couverte de bandes d'émail noir séparées
pas de minces rayures de métal apparent.

Replié, il ne mesure que 4,5 cm d'épaisseur. Son aspect est très moderne pour une réalisation des années
1930-1940. Ses optiques et obturateurs de qualité ont aussi marqué l'époque. Il dispose d'un télémètre.
Il a été commercialisé sous différentes versions jusqu'en 1948.




Cet appareil touche à la fois la vue par ses formes, ses couleurs, le toucher par l'irrégularité de sa surface,
le froid du métal, la douceur de l'émail et enfin l'esprit par la complexité et l'intelligence de ses mécanismes.
Celui-ci dont l'émail est un peu abimé fonctionne parfaitement.

Sa combinaison de régularité et d'étrangeté donne structure et variété ce qui crée le sentiment esthétique.
Teague a conçu d'autres appareils photos, notamment pour Kodak.

A suivre...

Beau design effectivement...qui justifie une collection, tous ,par leur variété...

En voilà un beau sujet et de bien beaux appareils photographiques,
Aaaaaah !! s'ils pouvaient causer ils nous en raconteraient des choses.........

@+

Appareil français fabriqué de 1955 à 1960 dans différentes variantes par Fex, le modèle ELITE, dans ses dernières
versions, permettait le double format 6x6 et 6x9. Le cache bleu autour de l'ouverture de l'objectif (censé faire croire au traitement anti reflet de celui-ci je suppose) lui donne une allure particulière pouvant être mise en scène.









Il est probable également que le posemètre est uniquement décoratif.

Créé en 1938 par la Candid Camera Corporation of Chicago, fondée par des fabricants de radio pour faire fortune, le Perfex Speed est un modèle tout à fait particulier. Il a, lui aussi, été classé comme appareil le plus laid du monde (le mot exact est "ugliest").



Son esthétique exhibitionniste est tellement ingénue et naïve qu'elle en est émouvante.

Sur le plan technique, il s'agit d'un appareil à objectif interchangeable (compatible avec lui même uniquement) censé être une copie des Leica (!).

Une remarque sur le Perfex Speed: il pèse 1600 grammes (si, si) et ne dispose pas de points d'attache pour une éventuelle courroie (ce qui dépasse sur le côté est le mécanisme de fermeture du boîtier).

Une prise de vue:
.il faut avancer le film
.il faut ensuite armer l'appareil (ce n'est PAS le même bouton qui avance le film et fait l'armement)
.il dispose d'un télémètre, mais son oeilleton n'est pas du tout à côté du viseur
.le dit télémètre n'est pas couplé à l'objectif, et il faut donc reporter la distance mesurée par le télémètre sur l'objectif (en pieds bien sûr)
.le Perfex speed dispose d'une cellule à extinction qui donne une mesure approximative de la luminosité. Celle-ci est
disposée sous le corps de l'appareil (c'est donc très commode à lire avec notre troisième oeil).
.ensuite, un ensemble de disques rotatifs au dos de l'appareil permet de calculer vitesse et/ou diaphragme en fonction de la sensibilité du film
.il ne reste plus qu'à régler l'ouverture du diaphragme sur l'objectif
.puis régler la vitesse sur le dessus de l'appareil en tirant vers le haut le bouton d'armement et le faisant tourner
.enfin, le déclencheur, mais, ... il n'est pas situé à droite , mais sur la gauche , tant mieux pour les gauchers

L'innovation du Perfex speed: sur un appareil classique de l'époque, le réglage de vitesse se fait souvent de la même manière c'est à dire par le positionnement d'un repère du bouton d'armement en face de la vitesse désirée. D'où une difficulté: après la prise de vue, le bouton a tourné et n'indique donc plus la vitesse choisie, il faut donc armer PUIS régler la vitesse. Le Perfex speed règle définitivement ce problème: il a deux repères (points rouge et noir) à utiliser suivant que l'appareil est armé ou non (simple non ?).


Voici le tableau de bord du Perfex candid:



Tout sert: de gauche à droite:
.bouton avance du film
.compte vue (molette horizontale)
.mesure du télémètre (molette verticale) en pieds
.viseur du télémètre
.bouton d'armement et réglage de la vitesse (avec les deux points)
.tout à droite (en partie tronqué): viseur

Un appareil des plus attachants et des plus agréables à photographier. Une joie à décrire.

Le penti II de Pentacon (1960 ex RDA) est un petit appareil un peu clinquant (il existe en teintes or et argent avec des fonds noir bleu ou vert). Il dispose d'une cellule de mesure de la lumière par alignement d'aiguilles et utilise des cartouches de film de type Agfa (Allemagne de l'Ouest).

La grande tige qui dépasse est le levier d'armement ! L'obturateur est armé lorsque la tige est enfoncée dans le corps de l'appareil, ce qui signifie que le boîtier doit être transporté tige sortie pour ne pas être armé, pas très commode pour un objet plutôt destiné au sac féminin.



Il existe aussi un Penti I de forme différente et sans cellule.
Il semble un peu étonnant pour un pays de l'Est d'avoir produit un appareil si opposé au type utilitaire habituel.

Cette contradiction, son côté bijou, son compteur de vues incrusté dans le châssis, ses formes douces et le surgissement de la tige d'armement lors de la prise de vue le rendent surprenant.

Le compteur de vues:


J'ajoute (okazoux) que ces appareils m'appartiennent et que les clichés ont été faits par moi (mais on peut en faire ce que l'on veut). Enfin les informations "techniques" viennent d'internet (essentiellement camerapedia et le site de Sylvain Halgand).

Bonjour,

Très design je trouve celui-là, après la robustesse des précédents... Très "femme" pour reprendre les clichés , un côté bijou effectivement...

Aujourd'hui pas de clinquant, un appareil très courant, le Kodak Instamatic 404. Cet appareil très populaire, fabriqué de 1963 à 1966 était relativement performant: cellule pour exposition automatique, flashcube, mais il dissimule des choses étranges:

.un gros bouton à ressort sur le dessus sert, comme dans les jouets anciens, à motoriser l'avance du film, l'armement et la rotation du flash cube
.le déclencheur est un simple interrupteur à bascule comme une lampe de poche (visible sur le dessus à gauche)
.l' Instamatic 404 pèse 404 grammes
.Dans le viseur en bas à droite, une petite fenêtre fait apparaître une aiguille noire en cas d'insuffisance de lumière (et cela marche encore)
.La partie haute de la face avant est en surplomb au dessus de l'objectif ce qui donne la nécessaire irrégularité



Sa petite taille (10 cm sur 6) le rend attachant. Désagréable surprise toutefois, comme sur quasi tous les Instamatic, la profondeur est considérable (5,5 cm!) et rend l'objet massif car presque aussi profond que haut. Cet aspect n'est pas visible sur ce cliché !

Le Werra 1 de Carl Zeiss (1955) est d'une pureté absolue. Le modèle de couleur vert olive surprend les conventions pour un appareil fabriqué en RDA. Le pare soleil se retourne et fait couvre-objectif.

Le système d'armement est très original: c'est la bague vert olive à la racine de l'objectif qu'il faut tourner.

Bonjour,

Vert olive et très dépouillé; boitier réduit...Cet appareil surprend vraiment, oui...