Et la musique alors.

It Takes A Lot To Laugh, It Takes A Train To Cry Bob Dylan


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Well, I ride on a mailtrain, baby
Can't buy a thrill
Well, I've been up all night, baby
Leanin' on the window sill
Well, if I die on top of the hill
And if I don't make it
You know my baby will

Don't the moon look good, mama
Shinin' through the trees?
Don't the brakeman look good, mama
Flagging down the "Double E"?
Don't the sun look good goin' down over the sea?
Don't my gal look fine
When she's comin' after me?

Now the wintertime is coming
The windows are filled with frost
I went to tell everybody
But I could not get across
Well, I wanna be your lover, baby
I don't wanna be your boss
Don't say I never warned you
When your train gets lost

J' monte dans le train Patrick Topalof


Refrain un peu variable)
J'monte dans l'train y'avait du monde
J'monte dans l'train y'avait du monde
J'monte dans l'train y'avait du monde dans l'train
J'monte dans l'train y'avait du monde
J'monte dans l'train y'avait du monde
J'monte dans l'train y'avait du monde dans l'train
J'monte dans l'train y'avait du monde
Si la compagnie mettait de l'huile
On verrait clair dans les wagons
Comme la compagnie met pas d'huile
On voit pas clair dans les wagons
(variation parlée :
Montauban, Montauban, huit secondes d'arrêt
Les voyageurs pour Lourdes, Brives, Angoulême, Valenciennes,
Budapest, Honolulu, Vierzon : quai numéro…
Hé bé, y'a pas de quai…)
J'monte dans l'train y'avait du monde
J'monte dans l'train y'avait du monde
J'monte dans l'train y'avait du monde dans l'train
J'monte dans l'train y'avait du monde dans l'train
J'monte dans l'train y'avait du monde
J'monte dans l'train y'avait du monde


A l'heure de partir boulonner
J'en ai plein le dos, j'suis fatigué
J'arrive à la gare St. Lazare
Comme c'est curieux, comme c'est bizarre
Y'en a des p'tits, des gros, des maigres
Des rabougris, des rastaquouères
Mais qu'est-ce que j'vois ?
Ils sont tous là, ils sont tous là !

(Au refrain)

A l'heure du thé, des p'tits gâteaux,
Quand elle est seule dans son bureau
J'vais visiter ma dactylo.
Elle a c'qu'il faut, des gros lolos.
J'vais la mater de haut en bas,
J'espère qu'elle aura mis ses bas
Mais qu'est-ce que j'vois ?
Mais qu'est-ce que j'vois ?
Ils sont tous là, ils sont tous là !

(Au refrain)

A l'heure de partir en vacances
Dans un joli p'tit coin de France
Avec ma femme, les mômes, le chien,
En file indienne, on monte dans l'train.
J'sors le vin le saucisson,
Le pain, le beurre, ça va être bon.
Soudain, j'regarde autour de moi
Et qu'est-ce que j'vois ?
Ils sont tous làààà !

(Au refrain)

J'ai même trouvé une vidéo...

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Une oeuvre impérissable bien qu'agréablement dynamique.

Win my train fare Home ( Robert Plant )

If I ever get lucky Mama
Win my train fare home
If I ever get lucky babe
Win my train fare home

I'm goin' back to the border
Where I'm better known
Oh, your calf is hungry, baby
Oh, Mama, I believe he needs the sun

Oh, your calf is hungry, Mama
Oh, baby, I believe he needs the sun
But your milk, it's turning blue
Hey, I believe he's out of luck

You know you got me crawling
And the grass grows very high
I'm just gonna keep on crawling, baby
Until the day I die

Wanna crawl up to your window
Crawl up to your door
Crawl anywhere you want now, babe
I'm gon' crawl across your floor

Well, it's alright, Mama
Oh, baby, that's alright for you
Oh, that's alright baby, baby, baby
Mum, that's alright for you
Keepin' low down dirty
Any old way you do

You know you got me crawlin', baby
And the grass grows very high
I'm just gon' keep on crawlin' now
Until the day I die

Crawl up to your window
Crawl up to your door
And crawl anyway you want now, baby
Gonna crawl across your floor

Crawl across your floor
Crawl across your floor
Crawl across your
Crawl, crawl, crawl, crawl, crawl


[youtube][/youtube]

Il y a des trains ( Charles Aznavour )


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Il y a des trains
Des trains souffllants tout au bout du quai
Au hasard en supportant des hommes
Qui vont toujours un peu plus loin
Pour des ailleurs et ces ailleurs
Sont aux confins d'une femme

Il y a des trains
Enveloppés dans une fumée grise
Des gares qui portent en eux
L'espoir comme le désespoir
Etre usé, conduit par des mécaniciens
Trop gueule noire

Dans les wagons certains sourient et d'autres pleurent
Quand ils montent vers le bonheur
Vers la douleur Vers d'autres lieux
Avec des rêves ou bien des larmes dans le fond
Oser être vieux

Ce train qui court
Train de l'ennui, train de banlieue
Aller retour du lever tôt
Du coucher tard
Au sans horizons
Et tous ceux qui ont perdu
Leurs illusions
Au poids des jours

Il y a des trains
Trains rutillants prêts à partir
Pour autre part
Au bout du monde et revenir
Par tous les Dieux
Au bout du rêve, au bout du rail
Sur d'autres cieux
Au parfum rare

Il y a des trains
Qui donnent envie soudain
De larguer les amarres
L'envie de partir et de tout abandonner
Sans prévenir pour effacer tout le passé
De la mémoire

Y a des wagons
Des Wagons lit, wagons de nuit
Ou il fait bon
Faire l'amour sans vague creuse
Sans superflu
Avec une femme au hasard
Femme sans nom
Et inconnu

Je rêve au train de militaire
Ou de bestiaux
Et sur le sein
De cette femme au souffle chaud
Fruit de désir
Qui m'offrira et la passion
Et le plaisir
Quand dans ses reins
Se plantera le rythme
Lancinant va et vient
Du train

Pour commencer cette journée toute en douceur, je vous offre cette video pleine de poésie

Le Train de Yann Tiersen

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Les mots bleus... Je préfère la version de Bashung...

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Jean Ferrat "Le chef de gare est amoureux"

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Pour rester dans le chef de gare...dans un tout autre registre...

Lettre à monsieur le chef de gare...Brigitte Fontaine

Déconcertant...Du Brigitte Fontaine quoi...

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Goldfrapp Train

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Superbe...tout simplement...


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Gare Au Train Yves Jamait

J’étais enfant rêveur, je voyais tout nouveau, dans le pré d’la maison du passage à niveau
J’ai vu le nez des trains et j’ai vu leurs derrières, depuis la p’tite maison de la garde barrière
Marraine me laissait, tourner la manivelle, alors je vous le jure il me poussait des ailes
Mais depuis ce jour la, j’aime les limonaires, depuis la p’tite maison de la garde barrière

REFRAIN : Gare aux trains qui roulent, au train où ça va, avant qu’ils déboulent il faut rentrer les draps
Comme les averses les trains sont pressés, la vie nous transperce et c’est le passé

A trois trains du matin on partait au village et on suivait les rails pareil à un sillage
On rentrait vers l’express du soir et des poussières, dans la petite maison de la garde –barrière
Les chats vivaient pas mieux ils dansaient sur trois pattes, les coqs laissaient voler quelques plumes écarlates, les lapins finissaient souvent célibataires dans la cour d’la maison de la garde-barrière

REFRAIN : La vie nous renverse et c'est du passé

Elle avait marraine, un visage de chiffon
Bouffé par deux grands yeux, d’un bleu de ciel profond
Un sourire sans dents, des cheveux de coton
Eternellement blancs tirés dans un chignon
Elle mâchait ses gencives à longueur de journée, somnolait bouche ouverte devant la télé
Le coude sur la table, la tête dans la main
Et je me sentais bien entre hier et demain
Pour faire passer la route, ils ont batti un pont
Et les trains désormais ne voient plus la maison
Ils ont les yeux fermés et ne se soucient guère qu’il y avait une maison et sa garde- barrière

REFRAIN 1

J’ai le cœur au voyage, et je rêve au hasard qu’il reste ici ou là quelques gardiens de phares
Et quelques éclusiers et quelques limonaires, quelques grands voyageurs, quelques garde-barrières

REFRAIN 1 X4

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Another Town, Another Train (ABBA)

Day is dawning and I must go
You're asleep but still I'm sure you'll know
Why it had to end this way
You and I had a groovy time
But I told you somewhere down the line
You would have to find me gone
I just have to move along
Just another town, another train
Waiting in the morning rain
Lord give my restless soul a little patience
Just another town, another train
Nothing lost and nothing gained
Guess I will spend my life in railway stations
Guess I will spend my life in railway stations

When you wake I know you'll cry
And the words I wrote to say goodbye
They won't comfort you at all
But in time you will understand
That the dreams we dreamed were made of sand
For a no-good bum like me
To live is to be free

Just another town, another train
Waiting in the morning rain
Look in my restless soul, a little patience
Just another town, another train
Nothing lost and nothing gained
Guess I will spend my life in railway stations
Guess I will spend my life in railway stations

[repeat and fade]

Y a toujours un passage à niveau

1936

Paroles de Jean Boyer - Musique de Georges Van Parys - du film Prends la route.

Interprètes : Pills et Tabet - Également chanté par Georges Brassens et Georges Tabet en 1980


Qu'on ait une huit cylindres
Ou un simple tacot
Au but qu'on veut atteindre
On n'arrive pas plus tôt
Qu'on passe comme une torpille
Ou qu'on se traîne comme un veau
On se retrouve en famille
Devant le passage à niveau
Y'a toujours un passage à niveau
Qui barre la route
Ça vous dégoutte
On arrive ou trop tard
Ou trop tôt
On passe tout de suite
Ou on fait le poireau
La barrière est en bas
Ou en haut
Ceux qui ont de la veine
Passent sans peine
Les pas vernis
Restent le bec dans l'eau
Y'a toujours un passage à niveau
Y'a toujours un passage à niveau
Qui barre la route
Ça vous dégoutte
On arrive ou trop tard
Ou trop tôt
On passe tout de suite
Ou on fait le poireau
La barrière est en bas
Ou en haut
Ceux qui ont de la veine
Passent sans peine
Les pas vernis
Restent le bec dans l'eau
Y'a toujours un passage à niveau


[youtube][/youtube]

[youtube][/youtube]

Du superbe film sur les roms Latcho drom de Tony Gatlif


[youtube][/youtube]

Tchouk-ou-tchouk nino ferrer



[youtube][/youtube]

[youtube][/youtube]`


Le train 2110 ( Brigitte Fontaine )

Le train deux mille cent dix
Arrivant de Strasbourg
Entre en gare au quai six
Direction Luxembourg
Trois wagons réservés
Deux minutes d’arrêt
Veuillez vous éloigner
De la bordure du quai
Le train deux mille cent dix
Arrivant de Strasbourg
Entre en gare au quai six
Direction Luxembourg
Correspondance pour Reims
Au quai numéro un
Départ dix-neuf heures vingt
Changement à Verdun
Grill express et café
Voiture en queue du train
Et veuillez emprunter
Le passage souterrain
Correspondance pour Reims
Au quai numéro un
Départ dix-neuf heures vingt
Changement à Verdun
Le train deux mille cent dix
Arrivant de Strasbourg
Entre en gare au quai six
Direction Luxembourg
Trois wagons réservés
Deux minutes d’arrêt
Veuillez vous éloigner
De la bordure du quai
Veuillez vous éloigner
De la bordure du quai
Veuillez vous éloigner
De la bordure du quai

Je viens de découvrir une chanson que je ne connaissais pas : sur la Voix Ferré par Pascal Obispo.
Ne vous laissez pas dérouter par le début de la vidéo qui est une reprise de Léo Ferré...



En bord de scène
Je me promène
Sur la voix Ferré
En bord de scène
Je me promène
Sur la voix Ferré
Ça fait du bien
Un air de rien
Pour traîner les pieds
J'ai dans la tête
Un piano qui flâne
Des états d'âme
Un peu désaccordés
Quai de Javel
C'est à Paname
J'aime y retourner
En bord de scène
Je me promène
Sur la voix Ferré
Ça fait du bien
Côté jardin
Poussent encore des pensées

J'ai sur le coeur
Un piano qui pleure
Jusqu'à plus d'heure
À Saint-Germain-des-Prés

Café de Flore
J'entends encore
Léo me parler
Non,
Je ne parlerai pas
De ce temps disparu
Où l'on n'aime plus
Non,
Même si va, tout s'en va
Laissez-moi fréquenter
Près de la voix Ferré
Les ombres passées
En bord de scène
Je me promène
Sur la voix Ferré

Si je me paume
Une jolie môme
Pourrait m'y retrouver
J'ai dans les veines
Un piano qui saigne
Avenue des Ternes
À défaire les pavés
Pour faire des plages
Artificielles
Qui longent les quais
Non,
Je ne parlerai pas
De ce temps disparu
Où l'on n'aime plus
Non,
Même si va, tout s'en va
Laissez-moi fréquenter
Près de la voix Ferré
Les ombres passées
Les ombres passées
Près de la voix Ferré
Près de la voix Ferré
Près de la voix Ferré
Non,
Je ne parlerai pas
De ce temps disparu
Où l'on n'aime plus
Non,
Même si va, tout s'en va
Laissez-moi fréquenter
Près de la voix Ferré
Les ombres passées
En bord de scène
Je me promène
Sur la voix Ferré
Sur la voix Ferré
Un air de rien
En bord de scène
Je me promène
Sur la voix Ferré
Ça fait du bien
Retraîner les pieds
En bord de Seine
Je me promène
Sur la voix Ferré

2006 "Les fleurs du bien"

Zazie et le train de la vie qui n'a ni queue ni tête...



Je suis partie bien à l' heure
J'ai pris le train
En direction du coeœur
Pas vu le train
Qui mène à grande vitesse
Tu me délaisses
Une fille de seconde classe
A pris ma place

Chaque fois mon train qui déraille
Je ne suis pas de taille
Chaque fois mon coeœur qui déraille
Et ma tête , alouette, ma vie n'a ni queue ni tête
Chaque fois mon train qui déraille
S'engouffre dans la faille
Chaque fois mon coeœur qui déraille
Et la tête, alouette, ma vie n'a ni queue ni tête

Et qu'est-ce qu'on fait
On prendra le prochain
Sur l'autre quai
Nos corps ces grands voyageurs
Roulent oui mais
Oui mais les sautes d'humeurs
C'est sans arrêt

Et chaque fois nos trains qui déraillent
Nous ne sommes pas de taille
Chaque fois nos coeœurs qui déraillent
Et nos têtes, alouette, la vie n'a ni queue ni tête
Chaque fois nos trains qui déraillent
S'engouffrent dans la faille
Chaque fois nos cœoeurs qui déraillent
Et la tête, alouette, la vie n'a ni queue ni tête

Chaque fois les hommes déraillent
Et se livrent bataille
Chaque fois les hommes déraillent
Et se livrent bataille

Et pourquoi ?
Oui pourquoi ?
Et ça cogne, et ça saigne,
Et ça sent la fin de règne

Oh mais pourquoi les hommes déraillent ?
Et se livrent bataille ?
Dis pourquoi les hommes déraillent ?
C'est un fait, alouette, la vie n'a ni queue ni tête
C'est pourquoi le monde déraille
Et est mort à la bataille

Mais pourquoi le monde déraille ?
Et ça cogne, et ça saigne,
Et ça sent la fin de règne
C'est un fait, alouette, la vie n'a ni queue ni tête

"Peaceful Valley Boulevard" Neil Young







One day shots rang across the peaceful valley
God was crying tears that fell like rain
Before the railroad came from Kansas City
And the bullets hit the bison from the train
Shots rang across the peaceful valley
White man laid his foot upon the plain.

The wagon train rolled through the dusty canyon
The settlers full of wonder as they crossed
A gentle creek where two old oaks were standing
Before the west was won there was a cost
A rain of fire came down upon the wagons
A mother screamed and every soul was lost.

Change hit the country like a thunderstorm
Ancient rivers soon began to boil
People rushed like water to California
At first they came for gold and then for oil
Fortunes were made and lost in lifetimes
Mother earth took poison in her soil.

An electro cruiser coasted towards the exit
And turned on Peaceful Valley Boulevard
"People make the difference" read a billboard
Above a long line of idling cars.

Who'll be the one to lead this world
Who'll be the beacon in the night
Who'll be the one to lead this world
Who'll be the beacon in the night
Who'll be the one to lead the nations
And protect God's creations

A polar bear was drifting on an ice floe
Sun beating down from the sky
Politicians gathered for a summit
And came away with nothing to decide
Storms thundered on, his tears of falling rain
A child was born and wondered why.

Souviens-toi
(Philippe Léotard / Philippe Servain)

Un soir j'ai pris un train sans vous
J'ai marché sur un quai,
Sans aucun d'entre tous
Sans agiter de mains
Sans rire comme fait rire
" L'adieu suprême des mouchoirs "

Et moi aussi, j'ai préféré
J'ai choisi de ne pas me voir
Je ne regardais que mes pieds
Qui titubaient par habitude

Et aussi à cause du train
Qui s'en allait qui démarrait
Doucement puis par secousses
Comme on se met à pleurer

Souviens-toi je savais seulement te sourire
Et ne suivais ma soif que le long de tes dents
Souviens toi tu prenais ma bouche avec ta voix
Tes cheveux soufflaient sur mon visage
Souviens-toi, au balcon tu pendais ta chemise
Pour me montrer ton coeur

J'en suis à tant
Et tant d'adolescences
Tant d'instants d'indécence
Que le temps a perdu..le droit de me cacher
La nuit me fuit
Le jour me chasse
Je me tasse
Je ne vaux pas mieux que ma vie
Je me tue, moi
Je me tutoie
Je me traite de tous les noms
Un jour est né ce dont je meurs aujourd'hui

Roule et coule toujours au fond de ma mémoire
Comme une drogue sans histoire
Un fleuve sans alluvions
Une éternité ivre
Une page sans livre
Un océan sans horizon

Souviens-toi je savais seulement te sourire
Et ne suivais ma soif que le long de tes dents
Souviens-toi tu cherchais ma bouche avec ta voix
Tes cheveux soufflaient sur mon visage
Souviens-toi, au balcon tu pendais ta chemise
Pour me montrer ton coeur

Bonjour,

Brooklyn Train   Lucy Kaplansky






I'm a rider of the city
On this Brooklyn train.
Held by the crowd,
Face to face.
Freeze-frames in time
Move through me.
Moments in life I
Won't again see.

A pack of kids gets on board,
Loud and laughing
They rule the car.
Non-stop rhythm of
Words and speed,
The sound of the young,
The sound of the city.

Down below on iron veins,
Rolling waves of subway trains.
Rails of mercy
Cross the lives of men,
Safe in the body of
New York again.

Asian men selling
Firetrucks and flags.
The mixed up voices
Of a duop band.
Sailors and whites
Dance and sing
Beneath the streets,
Part of everything.
A family just arrived from JFK.
A couple of boys,
Another on the way.
A mother is watching,
Remembers her son.
Buys some firetrucks-
Gives each of them one.

Down below on iron veins,
Rolling waves of subway trains.
Rails of mercy
Cross the lives of men,
Safe in the body of
New York again.

Amid all these others,
It's myself I see.
And the thread that
Connect these faces to me.
And those who rode these
Rails before me,
And the others who'll ride this
Train after me.

Williamsburg bridge,
Sun hits the train as
It rises over the city again.
Nobody speaks,
Everyone stares.
Remembering all that
Used to be there.
And only the living
Know what loss means,
Riding together on this
Morning train.

Down below on iron veins,
Rolling waves of subway trains.
Rails of mercy
Cross the lives of men,
Safe in the body of
New York again.
Safe in the body of
New York again.

Bonjour,

Puisque côté photos ,ces jours-ci, à moins que je ne tienne un parapluie d'une main , retour à cette rubrique..Je m'aperçois que je n'avais pas mis cette chanson pourtant connue des amateurs de la revue du même nom ;-)

Pas trouvé de vidéo

La vie du rail ( Tom Novembre )

{Refrain:}
Aïe, aïe, la vie dure
Dure, dure, la vie duraille
À pied, à cheval ou en voiture
En route pour de nouvelles aventures

J'ai pris un train en partance
Un train de voyageurs
Qui traverse la France
Pour aller voir ailleurs
J'ai pris un train vers vingt-deux heures
Pour m'en aller au p'tit bonheur
À pied, à cheval ou en voiture
Vers de nouvelles aventures

{au Refrain}

Chacun bouquine son magazine
Un pédicure mate mes chaussures
Le bruit des rails, horizontal
Berce la nuit à l'infini

Un homme d'affaires somnole comme une casserole
Et son voisin rouspète derrière ses lunettes
Deux militaires sirotent leur bière
V'là l' contrôleur sous sa visière
Les lumières d'une ville défilent
Comme des lucioles au ras du sol
Une dame sort un caniche de sa valise
Un mangeur de sandwich en met plein sa chemise

Aïe, aïe, la vie dure
À pied, à cheval ou en voiture

On vient de passer sous une montagne
Une étudiante épluche une banane
La veilleuse dans ma ligne de mire
J'arrive pas à dormir
Le long de ce chemin de fer
Entre souvenir et devenir
On ne revient pas en arrière
Même quand on s'aime, il faut partir

{au Refrain}

J'ai pris un train sans correspondance
Un train de voyageurs
Qui traverse la France
Pour aller voir ailleurs
Roule, roule la diligence
Comme un bandit sur la paille
J'ai pris mon mal en patience

Dure, dure, la vie duraille
À pied, à cheval ou en voiture
En route pour de nouvelles aventures
À pied, à cheval ou en voiture
En route pour de nouvelles, toujours plus belles
Éventuelles ou virtuelles aventures

{Parlé:}
Nous vous rappelons qu'un bar est à votre disposition voiture 9
Et nous vous signalons également, que vous devez absolument vous munir de votre titre de transport lors de vos déplacements dans ce train, merci

Bon voyage

Re,

Chanson utilisée par les Services de l'immigration américains pour dissuader les émigrants d'Amérique Centrale , elle a fait un tabac dans ces pays, la plupart ignorant quel était "le pilote" derrière...

Pas sûre que pour autant elle ait atteint son but. Entre la misère, la violence et un espoir de vie meilleure, le drame permanent de Lampedusa chez nous montre qu'on a vite choisi.

La Bestia est le nom donné à ce train :

http://fr.globalvoicesonline.org/2013/09/16/153294/






Je n'ai pas trouvé la traduction sur le net des paroles en Français , seul un extrait :


"On l'appelle la bête du Sud, ce maudit train de la mort où le diable rugit dans la chaudière et se tortille.

Dire qu'il est plus facile aujourd'hui pour nos enfants d'avoir des papiers au Nord est faux, dire qu'ils sont la proie des coyotes, de la bête et de la rivière est vrai.

Ils sont notre avenir. Protégez-les."

Bonjour,

Quand la poésie rencontre la musique... Cendras , La Prose du Transsibérien,  mis en musique et dit par Lavilliers...

Ce poème est sublime...